Une idylle australienne par Kimberly Cooper. Voici le résumé et l’extrait du roman, les avis des lecteurs ainsi que l’accès direct au livre.
Une idylle australienne, le résumé :
Née d’un père anglais et d’une mère chinoise, Jane est une magnifique Eurasienne vivant à Londres. Pour son grand bonheur, son fiancé vient de la demander en mariage.
Jane est heureuse dans sa vie privée, mais elle est également épanouie dans sa vie professionnelle. Sa carrière de pianiste virtuose est en train de prendre une telle dimension qu’elle est devenue la musicienne attitrée de la famille royale britannique. Au sommet de sa gloire et de son talent, elle voyage maintenant dans le monde entier au rythme de ses récitals dans les salles les plus prestigieuses.
Le destin de Jane ressemble à un conte de fée. Elle sera une épouse comblée et une pianiste classique de plus en plus adulée. Et pourtant… La vie réserve parfois des surprises ! Un jour juste avant de monter sur scène, la jeune femme croise un autre artiste qui est lui aussi une star interplanétaire. En moins d’une seconde, toutes les certitudes de Jane vacillent.
Et si c’était à l’autre bout du monde, au milieu des incroyables paysages australiens, qu’un plus beau destin encore attendait Jane ? Se laissera-t-elle emporter par la passion des élans de son cœur ? Choisira-t-elle de privilégier sa carrière artistique ou bien sa vie de femme ?
L’extrait :
Quand je cours depuis très longtemps, mon esprit se détache parfois de mon corps. Livré à lui-même, il m’envoie des images dont je ne comprends pratiquement jamais le sens. En général, je n’ai pas le temps de m’appesantir sur ses messages, c’est un véritable kaléidoscope de flashs se succédant en un rythme effréné. Un peu comme si j’assistais à une projection de diapositives défilant beaucoup trop vite.
C’est un phénomène quelque peu déroutant, mais j’aime bien cette sensation, c’est comme si je m’absentais de moi-même. Ma conscience ne s’évade jamais suffisamment loin pour que j’oublie complètement qui je suis et je reste toujours attentive à mon environnement. Cependant, je ne suis plus vraiment là, je n’ai plus du tout l’impression de courir.
Je progresse dans une sorte de très long corridor dont les murs seraient des écrans sur lesquels mon esprit projetterait des photos, un peu comme les affiches publicitaires dans les couloirs du métro.