Une évidence par Agnès Martin-Lugand. Voici le résumé et l’extrait de l’histoire, les votes et avis des lecteurs ainsi que l’accès direct au livre.
Une évidence par Agnès Martin-Lugand, découvrez ci-dessous le résumé et l’extrait. Mais pour commencer, voici quelques mots concernant l’auteure.
Agnès Martin-Lugand est l’auteur de six romans, tous salués par le public et la critique : Les gens heureux lisent et boivent du café étant le son premier roman et son premier succès.
Avec plus de trois millions d’exemplaires vendus, elle a conquis le coeur des lecteurs en France comme à l’étranger.
Une évidence, son 7e roman, est paru en mars 2019.
Une évidence, le résumé :
Reine mène une vie heureuse qu’elle partage entre son fils de dix-sept ans et un métier passionnant.
Une vie parfaite si elle n’était construite sur un mensonge qui, révélé, pourrait bien faire voler son bonheur en éclats…
Extraits :
Il y a des moments où tout s’arrête, où l’on voit sa vie défiler en l’espace d’un quart de seconde. C’est effrayant, c’est déstabilisant, surtout qu’on ne peut lutter contre. Il y aurait un avant, un après. Un sentiment de solitude absolue m’envahit. Les sons étaient étouffés, déformés, distordus. Un froid insidieux me traversait. Une chaleur, aussi. Mon corps ne savait plus ce qu’il ressentait. Le sang pulsait voilement dans mes tempes. Où étais-je ? À quelle époque étais-je ? Quel âge avais-je ?
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J’appris donc que les corsaires avaient le droit d’attaquer les navires et de monter à l’abordage grâce à une lettre de marque délivrée par le roi. Ces charmants messieurs – contrairement aux pirates qui, eux, étaient des flibustiers – respectaient les lois de guerre et naviguaient sur de plus petits bateaux pour être plus Rapides et protéger les plus gros bâtiments ou les navires marchands en temps de guerre.
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Noé grandissait, allait passer son bac et son permis dans quelques mois. Je me souvenais de moi à son âge ; je n’avais qu’une idée en tête, prendre mon envol, m’éloigner de mes parents – que pourtant j’adorais – passer du temps avec mes copains, me sentir libre. Noé était à cette étape-là de sa vie et je m’efforçais de le laisser faire, c’était l. Rôle, malgré le vide que cela gênerait chez moi. C’était ça être parent… Je m’étais Toujours refusée d’être une mère poule envahissante, pourtant élever seule mon fils aurait excusé une telle attitude, mais Noé, lui, aurait pu ne pas le supporter et étouffer par la faute. A la place, j’avais choisi de lui offrir la liberté, la confiance, et surtout, je m’estimais chanceuse. Notre complicité nous permettait de rester proche malgré les années qui filaient inexorablement.
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