Tous les hommes n’habitent pas le monde de la même façon. Voici le résumé et l’extrait du roman, les votes et avis ainsi que quelques mots sur l’auteur.
Tous les hommes n’habitent pas le monde de la même façon, découvrez le résumé et l’extrait du roman. Mais pour commencer, voici quelques mots concernant l’auteur.
Jean-Paul Dubois est un écrivain français né le 20 février 1950 à Toulouse.
Après avoir terminer ses études en sociologie, il a commencé par écrire des chroniques sportives. Ensuite sur la justice et le cinéma puis il est devenu en 1984 grand reporter en 1984 pour le « Nouvel Observateur ».
En tant qu’écrivain, Jean-Paul Dubois a publié de nombreux romans et c’est le 4 novembre 2019 qu’il obtient le prix Goncourt avec son livre, Tous les hommes n’habitent pas le monde de la même façon.
Histoire d’une vie, Tous les hommes n’habitent pas le monde de la même façon est l’un des plus beaux livres de Jean-Paul Dubois. On y découvre un écrivain qu’animent le sens aigu de la fraternité et un sentiment de révolte à l’égard de toutes les formes d’injustice. Découvrez le roman d’un auteur qui est incontournable quand on apprécie la littérature française moderne.
Tous les hommes n’habitent pas le monde de la même façon, le résumé :
Cela fait deux ans que Paul Hansen purge sa peine dans la prison provinciale de Montréal. Il y partage une cellule avec Horton, un Hells Angel incarcéré pour meurtre.
Retour en arrière: Hansen est superintendant a L’Excelsior, une résidence où il déploie ses talents de concierge, de gardien, de factotum, et – plus encore – de réparateur des âmes et consolateur des affligés. Lorsqu’il n’est pas occupé à venir en aide aux habitants de L’Excelsior ou à entretenir les bâtiments, il rejoint Winona, sa compagne. Aux commandes de son aéroplane, elle l’emmène en plein ciel, au-dessus des nuages. Mais bientôt tout change. Un nouveau gérant arrive à L’Excelsior, des conflits éclatent. Et l’inévitable se produit.
Une église ensablée dans les dunes d’une plage, une mine d’amiante à ciel ouvert, les méandres d’un fleuve couleur argent, les ondes sonores d’un orgue composent les paysages variés où se déroule ce roman.
L’extrait :
II neige depuis une semaine. Près de la fenêtre je regarde la nuit et j’écoute le froid. Ici il fait du bruit. Un bruit particulier, déplaisant, donnant à croire que le bâtiment, pris dans un étau de glace, émet une plainte angoissante comme s’il souffrait et craquait sous l’effet de la rétraction.
À cette heure, la prison est endormie. Au bout d’un certain temps, quand on s’est accoutumé à son métabolisme, on peut l’entendre respirer dans le noir comme un gros animal, tousser parfois, et même déglutir. La prison nous avale, nous digère et, recroquevillés dans son ventre, tapis dans les plis numérotés de ses boyaux, entre deux spasmes gastriques, nous dormons et vivons comme nous le pouvons.