Surf en eaux troubles par Elise Squawk. Voici le résumé et l’extrait de l’histoire, les votes et avis des lecteurs ainsi que l’accès direct au livre.
Surf en eaux troubles, l’histoire nous plonge dans l’alliance contre nature entre le monde de la rue et le monde de la haute société californienne.
Si vous aimez la littérature sentimentale et l’aventure, alors découvrez vite Surf en eaux troubles.
Surf en eaux troubles par Elise Squawk, le résumé :
Devenue SDF par les aléas de la vie, la jeune Hope French vit sur la plage avec une bande de traîne-savates, tous dans la vingtaine. Mais elle a un plan pour s’en sortir : une compétition de surf dotée de dix mille dollars. Pour y participer et la remporter, il lui suffit de voler une planche de surf dans une boutique.
Douglas Kingston, champion de surf aussi beau que riche, se trouve dans la boutique au moment du vol et interpelle Hope. Séduit par son culot et ses dreadlocks, il lui promet de ne pas la livrer à la police à condition qu’elle surfe… nue le soir même avec lui. Au risque d’y perdre sa virginité, Hope accepte — ainsi que les leçons de surf qu’il propose de lui donner pour l’aider à gagner la compétition.
Alliance contre nature entre le monde de la rue et le monde de la haute société californienne, le jeune couple de sportifs aura bien des épreuves à surmonter pour imposer son amour à leurs deux clans, que tout sépare. Mépris, jalousie, rivalité auront raison de leur passion. Mais c’est sans compter sur la force des sentiments qui les lient. Ne dit-on pas que les opposés s’attirent ?
Surf en eaux troubles, l’extrait :
Antony semblait en avoir davantage à redire sur mon plan, mais heureusement il le garda pour lui. J’avais beau avoir dix-huit ans et huit mois, je n’étais pas une enfant. Cela faisait presque cinq ans que j’étais à la rue. J’avais traversé le pays toute seule alors que je n’avais que quatorze ans.
Je m’étais plus battue que n’importe quel agresseur et j’avais mendié, emprunté et volé quand il le fallait.
J’avais déménagé d’un campement à un autre. J’avais dormi dans des parcs et des grottes, sur la plage et derrière des décharges. J’avais appris à ne jamais faire totalement confiance aux gens… et jamais facilement. Je n’étais pas morte et je n’étais pas encore allée en prison.
Je n’étais pas non plus assez stupide pour croire que ma chance durerait toujours. C’était ce qui rendait cette compétition de surf si importante. Dix mille dollars : le tremplin dont j’avais besoin. Si je pouvais trouver une piaule où rester quelque temps et assez d’argent pour aller chez le coiffeur (j’avais des dreadlocks, c’était plus simple dans la rue) et m’acheter une tenue couvrant mes tatouages, alors peut-être que je pourrais trouver un boulot et vivre comme une personne « normale » pour changer.