Saison sèche par Peter Robinson. Voici le résumé et l’extrait de l’histoire, les avis des lecteurs ainsi que quelques mots sur l’auteur.
Peter Robinson est né le 17 mars 1950 à Castleford, en Angleterre. Il est canadien, mais d’origine britannique. En 1974, il a obtenu une licence en lettres à l’université de Leeds, juste avant d’émigrer au Canada. Il continuera d’étudier et obtiendra son doctorat de l’université d’York après avoir obtenu une maîtrise en création littéraire; en parallèle, il exercera le métier d’enseignant. Sa carrière littéraire débute dès 1979 avec la publication d’un recueil de poésie.
C’est à partir de 1987 qu’il se consacre à l’écriture de romans policiers. Il crée un personnage que l’on retrouve régulièrement dans ses romans, l’inspecteur Alan Banks. Il vivra une véritable consécration en 2000 avec son roman « Saison sèche« , qui obtient le prestigieux Anthony Award et, en France, le Grand Prix de littérature policière.
Tout en enseignant l’art de l’écriture de romans policiers, il continue à publier de nombreux thrillers, dont: Moissons sanglantes et bien d’autres encore.
Saison sèche, le résumé:
L’été torride du Yorkshire a asséché le lac artificiel de Thornfield et mis à jour les vestiges d’Hobb’End, un village englouti en 1953. Curieux et intrépide, le jeune Adam entreprend de visiter le hameau fantôme et découvre des ossements qui se révèlent être la main d’un cadavre enterré dans la cave d’une des fermettes.
Une enquête est diligentée mais, 50 ans après, rien ne presse. Aussi confie-t-on l’affaire à l’inspecteur divisionnaire Banks, un policier mis au placard pour rébellion, et au major Annie Cabbot, qui a aussi beaucoup à se faire pardonner.
Le cadavre identifié est celui de Gloria Stringer. Les analyses révèlent qu’elle fut étranglée et transpercée de multiples coups de couteaux. Cette histoire passionne les journaux et fait trembler la célèbre auteur de romans policiers, Vivian Elmsley qui retrouve au fond de ses tiroirs les pages d’une histoire secrète et douloureuse : « c’est par un après-midi très venteux d’avril 1941 qu’elle a fait sa première apparition à la boutique (…). Elle avait l’air d’une star de cinéma. »
L’extrait:
L’été de l’amour. Je venais d’enterrer mon mari quand j’ai fait mon premier pèlerinage au lac de retenue sous lequel avait été englouti le village de mon enfance.
J’ai entrepris ce voyage quelques mois seulement après être rentrée d’un de mes longs séjours à l’étranger avec Ronald. Ces absences m’avaient bien arrangée pendant plusieurs années. Ron était un homme correct, un bon mari, qui acceptait volontiers d’avoir contracté un mariage de convenance. Je crois qu’il me considérait comme un atout dans sa carrière diplomatique, même s’il ne risquait pas d’être tombé sous le charme de mon éclatante beauté ou de mon esprit pétillant. Cependant j’étais présentable et intelligente et, ce qui ne gâtait rien, je dansais exceptionnellement bien.
Sans entrer dans les détails, disons que j’ai bientôt su jouer le rôle de l’épouse de diplomate avec un art consommé. Le prix ne me semblait pas trop élevé à payer. D’une certaine manière, j’étais le passeport qui ouvrait à Ronald une carrière pleine de succès et de promotions, et lui — même si je ne le lui ai jamais dit — m’offrait la fuite, l’évasion. Je l’avais épousé parce qu’il m’assurait une vie loin de
l’Angleterre, or je voulais vivre le plus loin possible de l’Angleterre.
Aujourd’hui, après plus de dix ans d’expatriation, cela n’a plus la même importance. Je serais prête à passer le reste de mon existence dans l’appartement de Belsize Park. Ronald, qui a toujours été un investisseur averti, m’a laissé une coquette somme d’argent. Suffisante, en tout cas, pour vivre encore quelques années et m’acheter une nouvelle
Triumph décapotable. Une rouge. Avec un autoradio.
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