Quand passent les vautours par Philippe Laperrouse. Voici le résumé et l’extrait du roman, les avis des lecteurs ainsi que la biographie de l’auteur.
70 ans. Philippe Laperrouse vit dans la banlieue lyonnaise, sa région de naissance. Etudes scientifiques et économiques. Retraité de la fonction publique.
Il a publié trois romans, deux essais, un recueil de nouvelles historiques et deux albums de dessins humoristiques. Philippe Laperrouse a également écrit quelques pièces de théâtre. Philippe gère un site d’auteur : www.monpied.net, sur lequel on retrouvera toutes ses productions.
Outre la littérature, il s’intéresse et pratique à temps perdu la BD, le foot et le jardinage.
Voici son nouveau roman: Quand passent les vautours.
Dans un futur proche, en France, l’extrême-droite possède le pouvoir et des Tribunaux du Peuple sont mis en place tandis que les médias libres changent de pays…
Quand passent les vautours, le résumé:
2032 : en France, un parti d’extrême-droite « le Matin Clair » accède au pouvoir. Une chape de plomb s’abat sur le pays. Des Tribunaux du Peuple sont institués. Les « mauvais » citoyens sont stigmatisés. Les médias libres s’expatrient.
Une journaliste, réputée de gauche, Louise Martinot, décide de rester et d’enquêter en s’infiltrant dans les arcanes du nouveau pouvoir. Une investigation à haut risque, qui n’effraie pas la professionnelle, jusqu’à ce que les meurtres se multiplient autour d’elle. Entre manipulations et mensonges, Louise ne pourra se fier à personne pour sortir du piège dans lequel elle s’est engouffrée.
Saura-t-elle profiter des conflits et contradictions internes au système en place ? Ou devra-t-elle échanger son intégrité contre sa liberté ?
Une journaliste décide de rester et d’enquêter, mais les meurtres, les manipulations et les mensonges ne tardent pas à l’entourer… Partez à la découverte d’une dystopie emplie de suspense dont vous ne pourrez plus détacher vos yeux !
L’extrait:
–Louise Martinot, du Saphir !
–Bienvenue, vous êtes attendue !
L’hôtesse d’accueil est à l’image du bâtiment. Impeccable, soignée, avenante, en un mot très « pro ». Elle a déclenché la caméra qui permet aux responsables de constater mon arrivée et de mettre en marche toutes sortes de procédures d’accueil.
Je me remémore une dernière fois les raisons qui m’ont poussée à tout faire pour pénétrer dans cette souricière. La curiosité est un vilain défaut, mais elle reste la principale qualité d’un journaliste d’investigation. Et puis, j’ai encore l’orgueil de croire qu’entre la guerre et la civilisation, je peux aider les autres à choisir par ma seule plume.
Je connais la guerre. Mon problème, c’est que je ne la déteste pas. Je ne l’aime pas au point de la faire, mais elle me fascine. Tant que les hommes seront les hommes, la guerre sera la guerre. L’Europe occidentale a évacué ce fléau de son territoire depuis un siècle, le reléguant dans des contrées lointaines d’où personne n’espère le voir revenir. Présente depuis longtemps sur tous les lieux de conflits, je ne peux plus me passer de cette adrénaline qui me submerge chaque fois que je côtoie la violence humaine. Une vraie droguée. Je me demande même si ce n’est pas pathologique.
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