Parti en fumée par John Marrs. Voici le résumé du roman ainsi que son extrait, les avis des lecteurs et l’accès direct au livre.
Parti en fumée, elle luttait pour découvrir la vérité… Si seulement elle avait pu ne jamais l’apprendre !
John Marrs est un journaliste indépendant et un écrivain à succès, auteur de plusieurs best-sellers, parmi lesquels Âmes sœurs, When You Disappeared et The Good Samaritan.
Après avoir passé les vingt-cinq dernières années à interviewer des célébrités du monde de la télévision, du cinéma et de la musique pour la presse écrite américaine, il se consacre aujourd’hui entièrement à l’écriture de romans.
Parti en fumée, le résumé :
Un matin, Catherine se réveille seule dans son lit. Elle ne s’inquiète pas, convaincue que son mari est allé courir avant de se rendre au travail, comme il en a l’habitude.
Mais cette fois, Simon n’arrivera jamais au bureau. Ses baskets sont devant la porte et rien ne manque à part lui. Très vite, Catherine pressent qu’il lui est arrivé quelque chose : il n’avait aucune raison de disparaître ainsi.
En réalité, tandis que la vie de sa femme est bouleversée, Simon, bien vivant, parcourt le monde et se forge un nouveau destin. Il est le seul à savoir ce qu’il a fait, ce qui l’a poussé à partir. Les souvenirs auxquels Catherine se raccroche ne sont que mensonges, tout comme leur mariage. Ce n’est que vingt-cinq ans plus tard, quand Simon refait surface, qu’elle découvre enfin qui il est réellement…. Et il est des vérités plus difficiles à entendre que d’autres.
Parti en fumée, l’extrait :
Faire passer les gosses de la chambre à coucher à la le de bains puis à la cuisine, c’était comme essayer de ramener au poulailler des poulets réfractaires — frustration garantie. Certaines des mamans à l’école prétendaient adorer le chaos des petits-déjeuners en famille.
Tout ce que je voulais, moi, pour avoir un peu de calme et de silence, c’était que ma marmaille déguerpisse et aille en classe. James versa un bol de céréales à sa petite sœur, tandis que j’ôtais la croûte de leurs sandwiches au beurre de cacahuète et préparais leur gamelle du midi. J’ajoutai une couche de chutney vinaigré dans le sandwich de Simon, coupai le pain en deux, mais pas en triangle — on a ses petites manies dans la famille — et enveloppai son en-cas dans du film transparent avant de le mettre au réfrigérateur.
— Plus que quinze minutes et on y va, avertis-je en fourrant le déjeuner des enfants dans leurs cartables accrochés négligemment au portemanteau. J’avais renoncé depuis longtemps à sortir maquillée juste pour conduire les gosses à l’école, mais pour être certaine de ne pas ressembler à un épouvantail, j’attachai mes cheveux en queue-de-cheval et reculai d’un pas pour examiner mon reflet dans le miroir. Oscar glapit ; je venais de lui marcher sur la patte — je n’avais pas remarqué qu’indifférent au cirque du petit-déjeuner, il n’avait pas bougé du paillasson.
— C’est pas la forme, mon chien, hein ? dis-je en me penchant pour lui gratter le cou. Je lui donnais jusqu’à l’après-midi pour se ragaillardir ; ensuite j’appellerais peut-être le véto, juste pour être rassurée.
Accès direct au livre :