Mon territoire par Tess Sharpe. Voici le résumé et l’extrait de l’histoire, les votes et avis des lecteurs ainsi que l’accès direct au livre.
Mon territoire, un roman signé Tess Sharpe. Une histoire qui vous emmène faire une ballade époustouflante. Mais pour commencer, découvrons qui est l’auteure ?
Tess Sharpe est née dans une cabane au fond des bois et a grandi dans une campagne reculée de Californie.
Après un premier roman Young Adult, Si loin de toi (Robert Laffont, 2014), elle a participé à Toil & Trouble : 15 Tales of Women & Witchcraft, une anthologie de récits féministes. Et plus récemment, elle s’est lancée dans un préquel de Jurassic World, qui s’intitule The Evolution of Claire avant de publier son premier roman adulte, Mon territoire.
Si vous vous posez parfois la question, que lire ? Alors n’hésitez pas à découvrir un roman magnifique qui signe la naissance d’une auteure au talent fou.
Mon territoire, le résumé :
À 8 ans, Harley McKenna a assisté à la mort violente de sa mère. Au même âge, elle a vu son père, Duke, tuer un homme. Rien de très étonnant de la part de ce baron de la drogue, connu dans tout le nord de la Californie pour sa brutalité, qui élève sa fille pour qu’elle lui succède. Mais le jour où Harley est en passe de reprendre les rênes de l’empire familial, elle décide de faire les choses à sa manière, même si cela signifie quitter le chemin tracé par son père.
L’extrait :
J’ai huit ans la première fois que je vois papa tuer un homme.
Je ne suis pas censée voir ça. Mais ces dernières semaines, depuis que maman est morte, chaque fois que tonton Jake s’absente, je suis complètement livrée à moi-même.
Je passe beaucoup de temps dans les bois ; je me perche dans les abris de chasse au cerf pour jouer ou je grimpe aux arbres pour voir jusqu’à quelle hauteur je peux arriver sans l’aide de personne. Parfois je pleure, parce que maman me manque. Parfois je ne peux pas m’en empêcher.
Mais je m’efforce de ne pas le faire en présence de papa.
J’aime les bois. Ils sont à la fois très bruyants et très silencieux, la bande-son et la berceuse de ma vie, d’aussi loin que je me souvienne. Lorsque j’escalade les grands chênes, me hissant de toutes mes forces, lorsque je me cramponne, saute et me balance le long des branches et de l’écorce tel un écureuil, je suis
forcée de faire attention, sans quoi je risquerais de glisser et de tomber.
Quand je grimpe, je n’ai pas à penser à l’absence de maman. Ni à papa, qui ne sait plus que tempêter dans un nuage de whisky,
nettoyant ses fusils en marmonnant des imprécations contre les Springfield, en réclamant du sang.
Ça fait trois semaines et demie que maman est morte, et déjà mes paumes sont gercées par l’escalade. J’ai des croûtes sur les genoux de la fois où je suis tombée du grand séquoia près de la rivière. Mes doigts sont tachés de jus de mûres et mes bras griffés par les ronces. Mes poches se gonflent des trésors que je trouve dans la forêt — des choses qu’elle aurait aimées : des plumes de geai bleu et des cailloux lisses parfaits pour faire des ricochets, un gland éclaté qui
ressemble à un visage.
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