Les oubliés de John Grisham. Découvrez ce thriller avec son résumé, extrait ainsi que l’accès direct au livre et aux avis des lecteurs.
Les oubliés, le roman à découvrir si vous aimez les thrillers, car comme le dit Ken Follett au sujet de John Grisham, il s’agit du grand auteur de thriller contemporain.
Les oubliés, le résumé:
À Seabrook, petite ville de Floride, le jeune avocat Keith Russo est tué à coups de fusil alors qu’il travaille un soir dans son bureau. L’assassin n’a laissé aucun indice. Aucun témoin, aucun mobile. Mais la police trouve bientôt un suspect, Quincy Miller, un homme noir et ancien client de Russo.
Quincy est jugé et condamné à une peine de réclusion à perpétuité. Pendant vingt-deux ans, il se morfond en prison et ne cesse de clamer son innocence. Il n’a pas d’avocat, personne pour le défendre. De désespoir, il écrit une lettre aux Anges Gardiens, une fondation où travaille Cullen Post, avocat et ancien pasteur de l’Église épiscopale.
Les Anges Gardiens n’acceptent que très peu d’affaires. Post sillonne le pays pour tenter de réparer les erreurs judiciaires et sauver des innocents. Le cas de Quincy Miller, toutefois, représente un défi d’une tout autre nature. Des gens puissants, violents et sans pitié ont assassiné Keith Russo, et ils ne veulent pas voir Quincy Miller disculpé.
Ils ont tué un avocat il y a vingt-deux ans, ils en tueront un deuxième sans hésitation.
Extrait:
Duke Russell n’est pas coupable du crime dont on l’accuse et pour lequel il a été condamné à mort. Pourtant, il doit être exécuté dans une heure et quarante-quatre minutes. Durant ces nuits d’angoisse, le temps semble s’accélérer jusqu’à l’heure fatale. J’ai connu déjà deux de ces comptes à rebours dans d’autres États. Dont un est arrivé jusqu’à son terme, et mon client a prononcé ses derniers mots. L’autre s’est arrêté in extremis. Un petit miracle.
Malgré le tic-tac de l’horloge, ce ne sera pas ce soir pour Duke. Les dirigeants de l’Alabama parviendront peut-être à lui servir un « vrai » dernier repas et à lui administrer son injection, mais une autre fois. Duke Russell est dans le couloir de la mort depuis seulement neuf ans. La durée moyenne est de quinze. Vingt ans, ce n’est pas une exception. Notre appel est quelque part dans la onzième cour de circuit à Atlanta, passant de service en service et quand il va arriver chez le bon greffier, l’exécution sera ajournée dans l’heure. Duke retournera en cellule d’isolement en attendant de mourir un autre jour.
C’est mon client depuis quatre ans. Auparavant, pour le défendre, il y avait un grand cabinet de Chicago, qui a consacré des milliers d’heures à son cas, et un comité de soutien anti-peine de mort à Birmingham qui aujourd’hui se réduit comme peau de chagrin. Il y a quatre ans donc, quand j’ai été convaincu de son innocence, j’ai décidé d’aller au front pour lui. En ce moment, je m’occupe de cinq dossiers. Tous des erreurs judiciaires, du moins selon moi.