Les Héritiers de Nàdar: ALBA par Terry Dunes-Carreto. Voici le résumé et l’extrait du roman, les avis des lecteurs ainsi que l’accès direct au livre.
Les Héritiers de Nàdar, découvrez le résumé et l’extrait de l’histoire. Mais auparavant, voici quelques mots concernant l’auteure.
Professeure certifiée en anglais dans un Lycée du sud de la France, Terry Dunes-Carreto écrit ici son premier roman.
Elle ne cache pas sa passion dévorante pour la lecture, les langues et l’art en général, dès son plus jeune âge.
Terry Dunes-Carrato se lance en 2015, suivant les conseils de ses proches amis, dans divers écrits de l’imaginaire aux attraits de romance et de souffrance, aux couleurs fantasmagoriques et environnementalistes.
Elle sort son premier roman « Les Héritiers de Nàdar: Alba » en juin 2019, premier chapitre d’une trilogie en cours d’écriture. Mêlant mythologie, fantastique, légendes et romance, ce roman vous transporte dans le Londres et l’Ecosse modernes où l’héroïne se voit affronter ses démons pour se reconstruire. Les amoureux de mythes et mythologies y trouveront leur compte!
Les Héritiers de Nàdar: ALBA, le résumé:
Londres, 2018.
Alba REID, 28 ans, jeune productrice de cinéma, quitte la France pour échapper à un passé affectif chargé et une enfance aux multiples mystères. À la recherche d’une vie normale, sa véritable identité la rattrape. C’est de sa rencontre et de son lien avec un mystérieux inconnu que changera sa vision de l’humanité… faisant d’elle une héroïne d’une toute autre Nature.
L’extrait:
PREMIÈRE PARTIE – Chimères
CHAPITRE I – Au commencement
La douleur fut brève mais intense. Si bien qu’elle m’obligeât à me relever brutalement, dans un fugace espoir de retrouver un brin de souffle. Cette impression qu’on essayait de m’arracher la colonne vertébral . Cette marque, le long de mon dos, avait beau se trouver là depuis ma naissance, j’en ressentais encore les morsures. Telle une brûlure vive, chaque matin qui m’était donné.
Lorsque mon regard tenta en vain de chercher un objet ou une forme rassurante autour de moi dans le but de m’apaiser, la première chose que je vis fut mon reflet dans le grand miroir de la coiffeuse posée en face, parsemée de rayures et d’irrégulières traces de poussière.
Le souffle court, le visage ruisselant, une bouffée de chaleur désagréable et une unique larme coulant lentement sur ma joue droite, je n’eus d’autres choix que de scruter les lignes distinctes de mon visage, déformées par les aspérités de ce vieux miroir. Je restais pourtant là, assise sur mon immense lit à baldaquin et passais longuement mes doigts entre les plis des draps tout en m’agrippant, comme si une force surhumaine était sur le point de m’en arracher.
Une pluie forte et assourdissante frappait les carreaux des fenêtres. Seul un petit lampadaire sur St. George’s Mews éclairait la pièce par l’ouverture et laissait apparaître les murs usés de la chambre. Je posais mon regard sur le vieux papier-peint qui se décollait légèrement ; à d’autres endroits, c’était l’humidité et la moisissure qui avaient envahi les moulures et le plafond. Quel triste tableau…
Près de la fenêtre, seule une petite commode aux formes incurvées avait été posée là, tentant désespérément d’orner le mur sale et la tapisserie décolorée. Il fallait que je fasse quelque chose, je ne pouvais plus vivre dans un tel endroit…
Un vent léger commença à souffler et quelques branches du jeune cognassier de l’arrière-cour claquèrent en rythme sur les carreaux. Il en résulta une gigantesque et funèbre danse, presque fantomatique, de leurs ombres sur le pan de mur juste en face, tout près de moi. Je frissonnais alors. La pièce, d’ordinaire démodée et inintéressante, se montrait ici sur son jour le plus effrayant.
La scène aurait pu m’encourager à me lever mais je restais silencieuse et béate à la vue du spectacle. Peut-être était-ce le fruit de mon imagination lorsque j’entrevis les ombres chinoises de deux branches qui s’entrelaçaient majestueusement dans une remarquable étreinte. La beauté de ma vision me fit sourire et j’y trouvais là un apaisement probant. Ma douleur semblait s’atténuer peu à peu. Bien sûr, elle ne disparaissait pas… jamais.
Accès direct au livre
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