Les amis, les Vespas, les emmerdes par Jérôme Dumont. Voici le résumé et l’extrait du roman, les votes et avis des lecteurs ainsi que l’accès direct au livre.
Les amis, les Vespas, les emmerdes, voici le résumé et l’extrait du roman, les avis et votes des lecteurs. Mais auparavant, découvrons qui est l’auteur.
Quelques mots de Jérôme Dumont :
Avocat de formation, j’ai eu l’occasion de pratiquer pendant près de quinze ans le droit dans divers pays: la Belgique, ma terre d’adoption pendant une dizaine d’années, le midi de la France ensuite, qui m’a vu grandir et, enfin, le Québec, où je réside depuis un peu plus de six ans.
Voulant vérifier l’adage selon lequel « le droit mène à tout, à condition d’en sortir », mes efforts d’évasion furent récompensés en 2008 par une reconversion dans le multimédia, principalement en production de jeux vidéos et d’applications mobiles.
J’ai eu le plaisir de participer à la création d’une dizaine de titres depuis et de baigner dans un milieu créatif et déjanté, troquant le costume pour le jeans !
J’ai baigné, depuis mon enfance, dans un mélange de cultures, d’influences et d’expériences qui m’ont permis de satisfaire un trait fondamental de mon caractère: la curiosité !
L’humour et le refus de se prendre au sérieux font également partie intégrante de ma personnalité: le plaisir de faire des bons mots, spirituels, ou pas, je l’ai hérité de ma grand-mère.
C’est finalement toute cette expérience de vie, aussi bien professionnelle que personnelle, qui m’a finalement amené à me lancer dans l’écriture de romans…
Sauf que… L’envie était là, pas le déclic.
Jusqu’à ce fameux matin ou les personnages que j’avais en tête depuis un petit moment se mirent à prendre vie: la série des aventures de Rossetti & MacLane était née !
Placée sous le signe des nouvelles technologies, de l’humour et du suspense, on assiste à la naissance d’une complicité entre deux êtres qui auraient très bien pu ne jamais se rencontrer et vont pourtant former un duo très efficace !
Les amis, les Vespas, les emmerdes, le résumé :
David, Kader et Jipé sont des amis d’enfance vivotant d’expédients et passionnés de vieilles Vespas. Ils tiennent peut-être la solution à tous leurs problèmes: une « carte au trésor » providentielle promettant lingots, Napoléons et autres magots disséminés dans les campagnes françaises…
Une opportunité pareille, il ne faut pas la laisser passer : Kader doit un peu trop d’argent aux mauvaises personnes, David croule sous les dettes et Jipé… Jipé, c’est Jipé.
Les trois amis ont un plan parfait : profiter d’une course de Vespas historique entre Paris et Nice pour perpétrer leurs forfaits en toute discrétion !
Mais quand on est plus pieds nickelés qu’Arsène Lupin, forcément rien ne se passe comme prévu et les mésaventures ont tendance à s’accumuler…
Embarquez avec Kader, David et Jipé dans cette équipée loufoque, garantie 100 % feelgood !
Les amis, les Vespas, les emmerdes, l’extrait :
Une course le dimanche soir à 22h15, ça ne se refuse pas, surtout quand les fins de mois sont difficiles. Kader aurait été le dernier à dire le contraire, même s’il aurait préféré passer sa soirée en galante compagnie (pur cas d’école en ce qui le concernait ces derniers temps). Ce début septembre avait encore un goût d’été sur la Côte d’Azur.
Il flottait encore dans l’air les relents de cette chaleur insoutenable qui avait imprégné la région pendant plus de deux mois. Sauf qu’à présent, la température était beaucoup plus supportable et la climatisation de sa Mercedes noire presque superflue. Il devait récupérer deux clientes qui se rejoignaient à l’aéroport de Nice Côte d’Azur, avant de les déposer au cap d’Antibes. La première arrivait de Paris, alors que la seconde s’apprêtait à débarquer de Genève. Lara Milosevic et Joanna Stern. C’est tout ce qu’il connaissait des deux femmes pour le moment.
Suffisamment pour laisser son imagination vagabonder. Muni de sa tablette sur laquelle figurait le nom de ses deux clientes, il faisait le pied de grue aux arrivées, dans son costume noir, son costume de Men in black, surnom dont ses amis aimaient l’affubler et auquel il répondait invariablement qu’il n’était pas noir. Peu importait pour David et Jipé, qui ne se lassaient pas de cette blague bien potache. Kader répondait chaque fois à Jipé qu’avec ses ongles noirs de mécano, il n’aurait jamais pu prendre sa place et à David qu’au moins lui ne fourguait pas des coques de téléphone achetées sur Ali Express. Ce qui les faisait toujours rire comme des adolescents attardés qu’ils se plaisaient à demeurer le plus possible. Avec du moins en ce qui concernait les blagues, sinon un certain succès, en tout cas une remarquable constance.