Les amis par Aja Gabel. Découvrez le résumé de l’histoire, un extrait, les avis des lecteurs ainsi que l’accès direct au roman.
Qui est Aja Gabel ?
Aja Gabel a étudié l’écriture à l’Université Wesleyan et à l’Université de Virginie. Elle est titulaire d’un doctorat en littérature et en création littéraire de l’Université de Houston.
Aja a été récipiendaire de plusieurs prix décernés par Inprint, le Virginia Center for Creative Arts, la Sewanee Writers ‘Conference et le Fine Arts Work Centre de Provincetown.
Elle a été également musicienne pendant de nombreuses années avant d’écrire ce premier roman. Ce dernier a été unanimement salué aux Etats-Unis et il est en cours de traduction dans plusieurs pays.
Elle vit actuellement à Los Angeles.
Les amis, le résumé:
Ils sont inséparables. Amis, amants parfois, rivaux, liés par leur passion commune pour la musique.
Aja Gabel tisse un portrait de groupe attachant, suivant ce quartet durant une quinzaine d’années, de New York à Los Angeles en passant par le Canada. D’un genre presque canonique – le roman d’amis – Aja Gabel fait un livre épatant de finesse, qui dissèque les mouvements contradictoires d’une vie avec humour et justesse.
L’extrait:
Assise sur un banc, Jana balança les jambes de c6té et se retourna dans la direction d’où elle était venue ; elle vit le conservatoire apparaitre, modeste dans son écrin nocturne.
Quand elle était petite, sa mère, Catherine — mème Jana l’appelait ainsi —, lui avait souvent promis de l’emmener écouter une symphonie. Elle n’avait jamais tenu parole. Les billets pour I’ Orchestre philharmonique de Los Angeles étaient hors de Prix, et Catherine prétendait que la musique classique était barbante de toute façon.
Un jour, au lycée, Jana avait trouvé des billets de dernière minute au tarif étudiant et menti à sa mère : elle lui avait dit qu’elle allait au cinéma avec des amis, voir une superproduction avec l’actrice fétiche de Catherine. C’était quelque chose que celle-ci pouvait comprendre. Catherine travaillait de façon occasionnelle.
Jana se souvenait de ses boulots de serveuse et de vendeuse au stand de joaillerie du grand magasin Menyn’s (et aussi qu’elle s’était fait renvoyer de chez Mervyn’s), mais elle se souvenait plus vivement encore de l’époque où elle rentrait de l’école et trouvait sa mère dans son peignoir en soie, fumant des cigarettes longues et fines sur la terrasse de derrière et répétant des répliques en vue d’une audition pour un rôle dans une publicité qu’elle ne décrocherait pas. Une fois, Catherine avait obtenu un petit rôle de caissière dans un feuilleton ä l’eau de rose, et elle avait enregistré l’extrait. La cassette VHS, sur laquelle était inscrit « Bande 1 » de l’épaisse écriture cursive de sa mère, avait trôné au centre de la table basse comme une composition florale jusqu’à ce qu’elle soit brulée par le soleil et sa bande illisible.
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