Les amants de Samui par Jackie Gill. Voici le résumé et l’extrait du roman, les avis des lecteurs ainsi que quelques mots sur l’auteure.
Les amants de Samui: Saigon-Samui 21 ans d’une vie, découvrez l’incroyable roman historique et sentimental qui se lit comme un thriller. Mais auparavant, voici quelques mots concernant l’auteure.
Jackie Gill a passé beaucoup de temps à Ko Samui. En y séjournant, elle s’est rendue compte que ce haut lieu du tourisme mondial n’était, il y a cinquante ans, qu’une île perdue, sans route, ni électricité où les habitants vivaient en autarcie. Cela lui a donné l’idée d’y situer une grande partie d’un récit romanesque et historique.
Jackie est l’auteure de trois romans historiques et sentimentaux « Les amants de Samui – Saigon-Samui 21 ans d’une vie » « La route pour Dalat » et « Nous laisserons des bouts de nos âmes dans les arbres »- qui retracent dans un style haletant l’épopée de héros tourmentés par le destin dans la Thailande et le Viêt Nam du milieu du 20ème siècle.
Les amants de Samui, le résumé :
Saigon, 1954. Ailiette, une jeune fille née en Indochine, épouse un capitaine de parachutistes qui lui a promis de rester en Asie la guerre terminée. Mais celui-ci est tué à Diên Biên Phu. Il laisse derrière lui un lourd secret qui va bouleverser la jeune femme et changer sa vie pour toujours.
Ailiette se voit contrainte de partir à bord d’une jonque pour une île inconnue, perdue dans le golfe de Thailande. Samui. C’est là que va commencer pour elle une aventure palpitante, pleine de rebondissements, entourée d’amis, d’enfants, d’amours.
Cependant, Ailiette n’oublie pas le Viêt Nam, où la guerre fait de nouveau rage. Elle a une raison pour cela.
L’extrait :
J’ai 18 ans, j’ai 18 ans et je suis fiancée ! Ces paroles dansaient dans la tête de la jeune fille tandis qu’elle se baladait dans le marchécouvert à Saigon. Saigon, sa ville. C’est comme ça qu’Ailiette voyait la grande métropole. Malgré la guerre, malgré tous les nuages noirsqui s’amoncelaient au-dessus des Français du Viêt Nam en ce mois de janvier 1954, Ailiette n’imaginait pas une seconde qu’elle pourrait vivre ailleurs que dans cette ville pleine de charme où elle était née.
Je suis fiancée ! se répétait-elle de nouveau ravie. Mais Ailiette était une jeune fille intelligente avec la tête bien sur les épaules, etelle ne se faisait pas d’illusions sur les sentiments qui l’animaient pour le capitaine de parachutistes qui l’avait demandée depuis peu en mariage.
Elle ne l’aimait pas. Mais Jacques était beau, il avait de l’argent et il avait parlé de s’installer à Saigon la guerre terminée. Cela, plus que toute autre chose, avait décidé la jeune fille à lui dire oui avec enthousiasme tant l’effroi de devoir « rentrer » en France, comme son père l’envisageait à présent, était pour elle le summum de l’horreur.
La France pour Ailiette était un pays complètement virtuel puisqu’elle n’y avait jamais mis les pieds et qu’elle avait appris à parler le vietnamien avant même le français. De plus, les photos du pays d’origine de ses parents lui en avaient donné une idée qu’elle ne chérissait pas. Un pays sans végétation tropicale, sans rizière, et où il faisait froid !
La jeune fille s’était jurée de ne jamais aller, « retourner » là-bas. Et le beau capitaine avait débarqué dans sa vie, lui et ses promesses de vivre ici pour toujours.
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