Le choix de revivre par Clare Mackintosh. Voici le résumé et l’extrait de l’histoire, les votes et avis des lecteurs ainsi que l’accès direct au livre.
Le choix de revivre, Clare Mackintosh change de registre avec ce roman émouvant et captivant que vous ne pourrez lâcher avant la fin.
Clare Makintosh vit en Angleterre. Elle a passé douze ans dans les forces de police. Depuis 2011, elle est journaliste indépendante et écrivain.
Elle a fondé le festival littéraire de Chipping Norton et vit dans les Cotswolds avec son mari et leurs trois enfants. Paru en mai 2015 en Angleterre, Te laisser partir est son premier roman. Il s’est vendu à plus de 400 000 exemplaires outre manche et il est déjà traduit dans plus de 20 pays.
Le choix de revivre, le résumé :
Max et Pip forment un couple on ne peut plus solide. Cependant, ils doivent faire face à la décision la plus lourde et importante de leur vie et ils ne parviennent pas à trouver un accord.
Les conséquences de ce choix impossible menacent de dévaster leur couple et rien ne sera jamais plus comme avant.
Le choix de revivre, l’extrait :
Dylan avait six heures quand j’ai distingué une marque de la taille d’une empreinte digitale derrière son oreille gauche. Allongée sur le flanc, je l’observais, un bras protecteur replié à travers son corps. Alors qu’un soupir s’échappait de ses lèvres parfaites, j’ai laissé mon regard courir sur ses joues et les volutes de ses oreilles encore trop neuves pour avoir trouvé leur véritable forme. C’est alors que j’ai souri en remarquant la tache couleur de thé au lait, détail nouveau et pourtant parfaitement familier.
« Il a la même marque de naissance que toi. »
Je l’ai montrée à Max, et quand il a répondu il n’y a plus de doute alors, c’est bien mon fils, nous avons tant ri sous le coup de la fatigue et de l’euphorie que l’infirmière a passé la tête derrière le rideau pour savoir ce qui avait provoqué un pareil boucan.
Et quand Max a dû partir, que l’on a baissé les lumières, j’ai touché du bout du doigt la tache couleur thé au lait qui liait les deux personnes qui m’étaient les plus chères au monde en songeant que la vie avait atteint son absolue perfection.
Une plainte s’élève quelque part dans la salle, accompagnée par le murmure d’un parent encore debout malgré l’heure tardive. Des chaussures en caoutchouc couinent dans le couloir, le distributeur dispense une ration d’eau fraîche, que la personne aux chaussures qui couinent emporte ensuite vers la salle. Je pose une main délicate sur le front de Dylan et caresse ses cheveux. Ils repoussent en fines mèches claires, comme quand il était bébé.
Seront-ils toujours bouclés ? Vireront-ils au brun, comme quand il a fêté ses deux ans ? Du doigt, je suis la courbe de son nez en prenant soin d’éviter le tuyau étroit qui serpente par l’une de ses narines jusqu’à son estomac.
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