Le bébé, c’est pour quand ? découvrez le résumé du dernier livre de Laëtitia Milot ainsi que les votes et commentaires des lecteurs.
Laëtitia Milot est née en 1980 à Limoges en Haute-Vienne. Elle est actrice, mannequin et écrivain.
Laëtitia est particulièrement connue pour le rôle qu’elle tient dans la série Plus belle la vie où elle incarne le personnage de Mélanie Rinato.
Après les succès de son premier roman, On se retrouvera et de son adaptation en téléfilm, elle nous livre dans Le bébé, c’est pour quand ?, un témoignage bouleversant sur son combat contre l’endométriose, une maladie gynécologique qui, outre les douleurs qu’elle occasionne, réduit les chances de tomber enceinte.
Le bébé, c’est pour quand, le résumé:
Avec ses yeux de chat et son sourire lumineux, Laëtitia Milot, la célèbre Mélanie de la très populaire série Plus belle la vie, a conquis le cœur de tous les Français. Énergique, enthousiaste, elle multiplie les tournages. Heureuse en amour avec son mari Badri, elle pourrait parler d’un bonheur parfait s’il n’y avait cette maladie au nom étrange qu’on lui a diagnostiquée il y a quelques années : l’endométriose.
Cette affection gynécologique extrêmement douloureuse qui touche une femme sur dix et qui est l’une des premières causes d’infertilité féminine, Laëtitia a décidé d’en parler. Et aussi de donner la parole à d’autres femmes qui, comme elle, ont appris à être heureuses malgré cette affection.
Dans Le bébé, c’est pour quand?, Laëtitia nous dit tout de cette pathologie longtemps méconnue, ce qui permet de mieux la gérer. Mais elle transmet surtout son inaltérable joie de vivre : le meilleur bouclier pour ne pas laisser l’endométriose ennuager tous les soleils de l’existence.
L’extrait:
Le tournage va bientôt reprendre mais je ne peux plus respirer. Je suis recroquevillée sur le sol de ma loge, la respiration presque coupée.
Des contractions incroyablement fortes me parcourent le corps et je retiens mes gémissements ; je ne veux pas que l’équipe m’entende.
Ça a commencé ce week-end. J’étais à la maison avec Badri, mon mari, en train d’apprendre mes textes de la semaine pour Plus belle la vie, quand la douleur m’a envahie.
Ce n’est pas la première fois que je souffre à cette période du mois si particulière pour les femmes. Mais jamais encore je n’ai ressenti un tel supplice. Là vraiment j’en suis sûre, il y a quelque chose qui ne va pas, la machine est déréglée…
J’ai consulté ma gynécologue à deux reprises l’année dernière. Comme toujours, elle m’a accueillie gentiment et m’a demandé des nouvelles du tournage de Plus belle. « Que va devenir Mélanie ? Est-ce qu’elle va enfin réussir à se caser ? »
C’est un petit rituel entre nous, et je m’y prête toujours volontiers. Mon personnage de serveuse au cœur d’artichaut touche les gens et j’aime bien discuter de Mélanie, qui est un peu comme une sœur imaginaire dont je partage la destinée depuis tant d’années maintenant.
