La frontière par Don Winslow. Voici le résumé, l’extrait ainsi que les votes et avis des lecteurs, sans oublier quelques mots concernant l’auteur.
La frontière : un réquisitoire sans appel contre la gestion corrompue de la guerre anti-drogue par les gouvernements en place.
Don Winslow est l’auteur de dix-neuf romans traduits en une vingtaine de langues. Parmi ses romans, on retrouve de nombreux best-sellers. Comme : Cartel (Seuil, 2016) en cours d’adaptation au cinéma par Ridley Scott, et La griffe du chien (Fayard Noir, 2007). Don Winslow vit en Californie.
Voici un auteur qui sait à merveille utiliser la littérature afin de dénoncer des faits de société qui sont peu reluisants. Voici ce qu’en pense le New York Times: « Une fresque tentaculaire et grandiose du crime organisé ».
La frontière, le résumé :
Art Keller, ancien agent de la DEA, est recruté par le sénateur républicain O’Brien pour participer à une opération officieuse au Guatemala : aider le cartel de Sinaloa, dont la mainmise sur le Mexique assure un semblant de stabilité à la région, à se débarrasser d’une organisation rivale sanguinaire, Los Zetas.
La rencontre organisée entre les dirigeants des deux cartels tourne au bain de sang. Les trafiquants s’entretuent et le parrain de Sinaloa disparaît. Keller retourne alors au Mexique, où il retrouve la femme qu’il aime, Marisol.
Maire d’une petite ville, celle-ci résiste vaillamment aux cartels, malgré la tentative d’assassinat qui l’a laissée infirme quelques années plus tôt. Quand O’Brien propose à Keller de prendre la tête de la DEA, il y voit l’occasion de lutter contre les organisations qui sèment la mort en Amérique. Il accepte.
La Frontière, l’extrait :
Comme il est difficile de savoir ce que l’on peut faire au sujet du Mexique depuis Washington. Alors que la véritable cause du problème de la drogue se trouve peut-être à Wall Street. Tu montes la garde sur le Rio Grande, se dit-il, et tu essayes de repousser le flot d’héroïne avec un balai. Pendant ce temps-là, des milliardaires délocalisent des boulots à l’étranger. Ils ferment des usines et des villes, tuent les espoirs et les rêves, répandent la douleur.
Accès direct au livre