L’étalon-Bitcoin: L’alternative décentralisée aux banques centrales. Découvrez le résumé, les votes et les avis des lecteurs.
L’étalon-Bitcoin. « Bitcoin n’a pas de propriétaire et aucune autorité ne peut décider de son sort. Bitcoin appartient à la masse, ses utilisateurs. Et il justifie maintenant d’un historique de plusieurs années, un historique suffisamment long pour qu’il soit pris très au sérieux […]
Sa seule existence constitue une police d’assurance qui rappelle aux États qu’ils n’ont désormais plus le monopole sur le dernier objet que l’establishment contrôle, en l’occurrence la monnaie. Pour nous qui constituons la masse, c’est là une police d’assurance contre un futur orwellien. » Extrait de la préface de Nassim Nicholas Taleb.
L’étalon-Bitcoin, le résumé :
Dix ans après la naissance de Bitcoin, Saifedean Ammous analyse le contexte historique de son émergence et ses propriétés spécifiques qui en font une monnaie solide. Car si Bitcoin est une innovation de l’ère numérique, le problème qu’il cherche à résoudre est vieux comme le monde : Comment transférer de la valeur dans le temps et dans l’espace.
L’auteur brosse un tableau passionnant des technologies de la monnaie depuis les systèmes primitifs à nos jours avec, en toile de fond, cette question qui revient sans cesse : quelles sont les caractéristiques d’une bonne monnaie et ses conséquences sur la paix, le commerce, la culture, l’art et l’accumulation de capital. Il en arrive à Bitcoin qui, par ses caractéristiques de cash numérique apolitique, défie le monopole étatique le mieux protégé.
Un livre indispensable pour quiconque cherche à comprendre cette nouvelle monnaie numérique ainsi que pour les étudiants en sciences économiques, les enseignants et les financiers.
L’étalon-Bitcoin, l’extrait :
…C’est pourquoi Bitcoin détient un énorme avantage sur les transactions en or : le minage ne requiert pas de séquestre. Aucun Etat ne peut contrôler le code que vous avez dans la tête.
En fin de compte, Bitcoin peut connaitre des contretemps, il peut échouer mais il pourra facilement être réinventé puisque nous savons comment il fonctionne. Dans son état actuel, il peut ne pas convenir pour des transactions ; il n’est pas bon pour payer votre déca ou votre macchiato dans votre chaine de cafés, drapée dans ses vertus morales autoproclamées. II est trop volatil pour constituer une monnaie l’heure actuelle. Mais il est la première monnaie organique. Mais sa seule existence constitue une police d’assurance qui rappellera aux Etats qu’ils n’ont désormais plus le monopole sur le dernier objet que l’establishment contrôle, en l’occurrence la monnaie.
Pour nous qui constituons la masse, c’est là une police d’assurance contre un futur orwellien.
Accès direct au livre :