L’art noble de la persuasion par Giorgio Nardone

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L’art noble de la persuasion par Giorgio Nardone. Découvrez le résumé et l’extrait, les votes et avis des lecteurs ainsi que la biographie de l’auteur.

Giorgio Nardone, psychologue et psychothérapeute italien, est l’un des principaux représentants de la thérapie brève en Europe.

Il dirige le Centre de thérapie stratégique d’Arezzo qu’il a fondé en 1989 en collaboration avec Paul Watzlawick ainsi que le Mental Research Institute de Polo Alto (Californie). Au fil des ans, Nardone a développé des méthodes thérapeutiques de résolution de problèmes qu’il a ensuite exposées dans des ouvrages à destination des professionnels de l’accompagnement et du grand public.

Son approche originale a fait de lui un acteur incontournable en psychothérapie, tandis que la diffusion de ses ouvrages lui a apporté une reconnaissance internationale.

L’art noble de la persuasion, le résumé:

« Point n’est besoin de faire violence à la nature, il faut juste la persuader » Epicure.

Nos relations personnelles et professionnelles sont gouvernées par notre capacité à communiquer et transmettre nos idées. Pour ce faire, des moyens plus ou moins « nobles » peuvent être utilisés, comme celui de manipuler l’autre (avec le recours à la tromperie) ou de le convaincre (dans le cadre d’un rapport de force).

Au contraire, la persuasion se révèle plus délicate et sophistiquée pour faire changer le prisme d’observation de son interlocuteur et l’amener, sans contrainte et en douceur, à adopter un positionnement dont résulteront des avantages réciproques.

Véritable « Art » pour Giorgio Nardone, la persuasion est le prérequis indispensable au « vivre mieux », avec nous-mêmes et avec autrui. Découvrez un extrait de ce guide pratique, car oui, il permet d’obtenir des résultats qui sont bien concrets.

L’extrait:

Un homme préhistorique est assis devant un feu dans sa caverne : il se réchauffe et cuit du gibier, fruit de sa chasse du jour. Soudain, un bruit l’alerte : l’homme saisit son arme ; devant lui se dresse un rival prêt à combattre pour lui arracher le gibier en train de cuire.

Tendus, les armes à la main, la bagarre va pouvoir commencer : mais le rusé chasseur abaisse son arme, prend l’animal rôti, le déchire en deux et en offre la moitié à son adversaire. Ensemble, les deux hommes vont déguster la viande et assouvir leur faim, partageant le plaisir du repas.

L’homofaber a évolué et est devenu un homo suadens : la manière dont l’intrus a été accueilli l’a incité à renoncer à combattre pour s’emparer de la nourriture, préférant partager, les deux parties étant alors gagnantes. Ce geste a persuadé l’autre à ne pas se laisser aller à son agressivité, la victoire n’étant pas assurée, et accepter de bon gré « l’hospitalité » qui lui était offerte.

La gentillesse a prévalu sur la brutalité, l’offrande sur la confrontation. Comme l’expliquent les anthropologues, c’est ainsi que l’homme primitif a commencé à forger ses rapports sociaux. Le guerrier a cédé la place au négociateur.

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