L’anti-régime: Maigrir pour de bon de Michel Desmurget. Voici le résumé du livre, les avis des lecteurs et quelques mots sur l’auteur.
Michel Desmurget est docteur en neurosciences2 et chargé de recherche au CNRS pour le centre de neuroscience cognitive de Lyon. Il a vécu près de 8 ans aux États-Unis, travaillant pour le compte de plusieurs universités américaines.
Il a également étudié pendant de nombreuses années les effets de différents régimes amaigrissants sur l’organisme, voici pourquoi?
« Un jour j’en ai eu assez des régimes fantaisistes. J’en ai eu assez de perdre à chaque fois dix kilos pour en reprendre douze. J’en ai eu assez de traumatiser inutilement mon organisme. Alors, j’ai décidé d’oublier les méthodes de bazar pour me plonger dans la littérature scientifique. Au-delà des 50 kg qu’il m’a permis de perdre pour retrouver un poids sain, ce voyage m’a enseigné deux choses :
– les régimes médiatiques sont des impostures. D’une part, ils font exploser dangereusement le risque pathologique (cancers, diabète, infarctus, etc.). D’autre part, ils déchaînent une infaillible armée de défenses métaboliques génétiquement programmées pour combattre l’amaigrissement et rendre toute perte de poids impossible sur la durée. Le taux d’échec de ces régimes dépasse 95 % !
– le seul moyen de maigrir durablement consiste à mettre en place un déficit énergétique assez restreint pour passer sous le radar des systèmes organiques de contrôle du poids et de la faim. Le corps maigrit alors graduellement (mais sûrement), à son insu, sans crier fringale. Sur la voie du succès, la patience n’est pas une option ; elle est une nécessité physiologique absolue. Et si cette idée vous frustre, posez-vous la question : vaut-il mieux réussir en douze mois ou échouer en trois ? »
L’anti-régime, en résumé:
Bien que destiné au grand public, cet ouvrage se veut conforme aux principes scientifiques les plus rigoureux.
En rédigeant les lignes qui suivent j’ai essayé d’anticiper une question qui pourrait légitimement se poser : pourquoi le lecteur devrait-il avoir plus confiance en ce que je dis qu’en ce que racontent d’autres «experts» porteurs, souvent, de titres académiques ou médicaux.
Le fait est que je ne réclame nulle confiance préconçue et que je déteste par-dessus tout l’argument d’autorité qui substitue les titres (docteur, professeur, etc.) aux faits. Tout ce que j’avance dans ce texte reflète, non mes opinions personnelles, mais le résultat d’études scientifiques publiées dans les meilleures revues de la planète.
Le lecteur pourra ainsi aller vérifier par lui-même l’authenticité des propos énoncés.
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