Jusqu’à la dernière ligne par Cédric Charles ANTOINE. Voici le résumé et l’extrait de l’histoire, les avis ainsi que la biographie de l’auteur.
Jusqu’à la dernière ligne, découvrez ci-dessous le résumé et l’extrait de l’histoire, sans oublier les votes et avis des lecteurs. Mais pour commencer, voici quelques mots concernant l’auteur.
Breton devenu Normand, Cédric Charles ANTOINE mène une vie entre terre et mer, passionné par la navigation et les vieilles demeures.
Écrivain indépendant, auteur de nombreux romans à succès, ses livres sont un subtil mélange de suspense sur fond de drame historique…
Jusqu’à la dernière ligne, le résumé :
En 1975, après un succès littéraire, je me suis installé en Bretagne, dans une vieille demeure face au port de Bénodet où je continue d’écrire des livres tout en rêvant de partir un jour en mer pour une longue traversée.
Un soir, j’ai croisé une jeune femme qui marchait seule dans une rue sombre. Je l’ai percutée accidentellement avec ma voiture, mais, au lieu de prévenir les secours, je l’ai transportée dans ma maison, sans soupçonner que cet acte me conduirait sur des chemins inconcevables.
Cette femme, atteinte de troubles mnésiques, que j’ai baptisée Marion, a révélé toute la folie que j’avais canalisée jusque-là entre les lignes de mes romans. Elle et moi sommes devenus les personnages réels d’une fiction extraordinaire, la nôtre.
Jusqu’à la dernière ligne, l’extrait :
Alain était le patron de l’établissement, un gars d’une cinquantaine d’années qui avait repris l’affaire à la suite de ses parents, un natif du coin, un gaillard taillé comme un rugbyman avec des mains de géant. On s’appréciait beaucoup depuis que j’avais emménagé dans la villa, hormis le jour où il avait appris par sa femme que j’étais romancier.
Son attitude s’était modifiée au profit d’une certaine distance, comme si j’étais une star arrivée de la capitale. Je l’avais tout de suite rassuré afin de briser ce mur invisible que je ne voulais surtout plus. Je lui avais expliqué que je comptais m’ancrer ici pour un long moment et que j’espérais nouer de bonnes relations en toute simplicité. Depuis cette discussion franche et directe, nous étions presque inséparables. Rares étaient les jours où je ne venais pas dans son bistrot, ou lui sur mon bateau lorsqu’il pouvait se libérer. Nous avions 17 ans d’écart.
À 33 ans, je le considérais comme un grand frère, et par instants comme un père en remplacement de celui que j’avais peu connu durant mon enfance. Pour des raisons de santé, mon paternel nous avait quittés alors que je n’avais que huit ans. Depuis, j’étais attiré par des copains plus vieux. Alain ne dérogeait pas à cette règle. II avait la capacité de parler sans filtre. Sa grosse voix de fumeur effrayait certains clients éméchés quand il les foutait dehors après minuit. À ses côtés, je me sentais en sécurité. Je savais que, si je l’appelais en pleine nuit, il débarquerait aussitôt.
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