Hier encore, c’était l’été de Julie de Lestrange, le résumé du livre, les votes et commentaires des lecteurs ainsi que la biographie de l’auteur.
Julie de Lestrange est née en 1981 en France. Elle a surtout écrit pour la télévision, le théâtre et le milieu du spectacle. Elle est auteur de textes et spectacles pour des événements destinés aussi bien au grand public qu’à des personnalités. Elle a déjà publié Le fond de nos pensées, un recueil de courts récits, aux Editions de la loupe.
Le livre qu’elle nous offre maintenant est son premier roman; il s’agit de : Hier encore, c’était l’été
Découvrez un roman optimiste, une histoire d’amour et d’amitié qui a déjà séduit plus de 30 000 lecteurs.
Top 10 des lectures du mois, ELLE.fr (mars 2016)
Coup de coeur de la rédaction, Cosmopolitan. (mai 2016)
L’histoire :
Alexandre, Marco, Sophie et les autres se connaissent depuis l’enfance.
Ensemble ils sont nés, ensemble ils ont grandi, en toute insouciance et en toute innocence. Mais lorsque la vie les prend au sortir de l’adolescence, la claque est brutale.
En une décennie, ceux que les intellectuels appellent la jeunesse perdue et désillusionnée vont devoir apprendre à se battre pour exister. La vie les perdra par endroits.
À travers les drames, les fous rires et les joies subsiste alors l’amitié. Et l’amour, qui les sauvera.
Tendre portrait d’une génération et d’une époque, Hier encore, c’était l’été prend aux tripes pour ne plus vous lâcher. C’est l’histoire de nos guerres quotidiennes, de ses victoires et de ses peines. C’est surtout l’histoire de la vie et d’une bande d’amis, dont on voudrait faire partie.
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Extrait :
C’était la fin de l’été. Après être revenus d’une baignade tardive, ils avaient sorti des bouteilles de rosé bon marché, quelques bières, et pris l’apéritif sur la terrasse face au lac.
Les cheveux encore mouillés, collés par paquets sur les nuques dorées, les serviettes étendues sur la balustrade, les pieds croisés sur une chaise ou les jambes du voisin, ils avaient siroté leur verre en regardant le soleil se coucher derrière la montagne.
Cette montagne qu’ils connaissaient depuis l’enfance, mais dont tous ignoraient finalement le véritable nom, bien qu’on le leur ait répété cent fois, et au sujet duquel ils s’affrontaient immanquablement lors de leurs retrouvailles, chacun y allant de son affirmation, chacun se prévalant de mieux savoir et d’être plus intégré à ce pays d’adoption que les autres ne le seraient jamais.
Puis, la nuit venue, ils étaient rentrés dans la maison et s’étaient assis autour de la grande table en bois au centre de laquelle les garçons avaient déposé le caquelon, tandis que les filles finissaient de découper le pain. C’était août encore, mais ils s’en moquaient. Ils étaient jeunes, ils étaient beaux, ils se baignaient à vingt heures, buvaient à vingt-deux et dînaient d’une fondue à vingt-trois.
Ils étaient libres et tout-puissants comme le sont les enfants de vingt ans.