Échec à la Reine par V. Valeix. Voici le résumé et l’extrait de l’histoire, les votes et avis des lecteurs ainsi que l’accès direct au livre.
Échec à la Reine : une enquête de l’apicultrice.
Née dans les Yvelines en 1971, passionnée d’Histoire, V. Valeix a été membre de la Fondation Napoléon. À la suite d’un déménagement en Normandie, intéressée depuis toujours par l’apiculture (son arrière-grand-père était apiculteur en Auvergne), elle fonde les ruchers d’Audrey. Elle s’engage alors dans le combat contre l’effondrement des colonies, la « malbouffe » et dans l’apithérapie (soins grâce aux produits de la ruche).
Elle eut l’honneur d’être amie – et le fournisseur de miel – de sa romancière favorite, Juliette Benzoni, reine du roman historique, malheureusement décédée en 2016. Cette dernière a encouragé ses premiers pas dans l’écriture « apicole ». (source : Palémon Éditions)
Échec à la Reine, le résumé ( Les enquêtes de l’apicultrice, t1) :
Éminente apicultrice consultante dans le Quercy, la jeune Audrey Astier parcourt le monde à la recherche de méthodes de travail différentes dans le but d’assurer la sauvegarde des abeilles. Alors qu’elle a rendez-vous avec son vieux maître de stage, Janissou Laborde, dit le Papé, celui-ci disparaît mystérieusement…
Aux côtés du troublant lieutenant Steinberger, fraîchement affecté à la gendarmerie de Rocamadour après son retour d’Afghanistan, Audrey va courir le causse pour tenter de déjouer les pièges d’une effroyable société secrète prête à tout pour arriver à ses fins…
Découvrez une littérature d’un nouveau genre, qui mêle habilement intrigue (tous les ingrédients d’un excellent roman policier sont réunis : enquête, suspense, action…) et écologie (en rappelant l’importance de la protection des abeilles et de l’apithérapie), Histoire (de nombreux faits marquants locaux ou nationaux sont abordés) et patrimoine (on découvre avec plaisir les richesses et traditions des régions).
Échec à la Reine, l’extrait :
Le lendemain après-midi, Audrey jetait à l’arrière de sa voiture un sac de toile rempli de quelques affaires ainsi que sa tenue d’apicultrice. Ce n’était pas n’importe quelle voiture. Tout d’abord, c’était celle de son grand-père Louis. Ensuite c’était une « deuche » autrement dit une 2 CV, fourgonnette, grise de type AZ avec capot ondulé et « portes suicide » c’est-à-dire à ouverture inversée. I nuis l’avait achetée au salon de l’Automobile 1960, unique fois où il avait mis les pieds à Paris. Il dut cependant patienter plusieurs mois avant de parader avec sa nouvelle acquisition dans les environs de Rocamadour : les usines de Levallois avaient beau tourner à plein régime, cela n’empêchait pas les listes d’attente !
Au volant, Audrey ne passait pas inaperçue. Outre que la deuche siglée « Miellerie du Quercy » n’avançait pas bien vite, la jeune femme était souvent sollicitée par les nostalgiques de la marque qui en profitaient pour conter fleurette à cette grande fille au visage éclairé d’une paire d’yeux noirs étonnants chez une blonde. Ses jeans-baskets et chemises blanches ainsi que sa casquette d’apicultrice posée sur sa longue chevelure de lin complétaient cette image bohème. Ce qui ravissait Audrey. Les abeilles avaient donné un sens à sa vie, une vie sans horaires et sans contraintes autres que celles des saisons. Et elle n’aurait renoncé à cette vie-là pour rien au monde.
Elle pesta :
— Dieu quelle chaleur et quel monde ! À cette allure-là, jamais je ne parviendrai chez le papé.
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