Du chômage à la French Tech par Fabrice Zerah. Voici le résumé et l’extrait de l’ouvrage, les votes et avis des lecteurs ainsi que l’accès direct au livre.
Du chômage à la French Tech. Réussir en France sans argent, sans diplôme, sans réseau…
Fabrice Zerah est un jeune entrepreneur français de trente-six ans, fondateur et dirigeant de la société Ubi Solutions, acteur de pointe de la French Tech. Découvrez le résumé et l’extrait de son livre qui nous parle de son parcours chaotique, jusqu’à ce que tout change pour lui. Son livre fait partie des ouvrages que l’ont peut classer dans plusieurs catégories, comme : essais ou encore biographies.
Du chômage à la French Tech, le résumé :
Lorsque Fabrice Zerah crée son entreprise en 2008, en pleine crise financière, il n’a pour atout qu’une seule conviction : les objets connectés, encore inconnus à l’époque, révolutionneront le monde. Il se lance alors dans l’aventure sans capital, sans diplôme, et sans la moindre relation dans le domaine de la finance ou de la technologie. Il n’a qu’un seul client ou presque, Decathlon. Dix ans plus tard, son entreprise est entrée dans le cercle très fermé de la « French Tech » et travaille avec les plus grands groupes.
Pourtant, rien ne prédestinait ce jeune entrepreneur au succès. Ex-chômeur au CV terne, il aurait dû finir sa course contre le mur de l’échec. Mais pour cet optimiste infatigable, l’échec n’est qu’une péripétie… C’est même une réussite qui s’ignore ! Il en fera l’un des combustibles de son ascension.
Avec franchise et humour, il raconte son histoire, celle d’un entrepreneur pas comme les autres, ponctuée d’anecdotes, de retournements et de nuits sans sommeil.
N’allez pas lui dire que la France est un pays où l’on ne peut rien faire… Pour lui, l’hexagone est un paradis pour les entrepreneurs. Mieux, il veut adresser aux jeunes qui, eux non plus, n’ont ni diplôme, ni argent, ni réseau, un message d’espoir : on peut réussir en France, même si l’on n’appartient pas à l’élite sociale de ce pays.
Du chômage à la French Tech, l’extrait :
J’ai un peu hésité à utiliser le verbe réussir en sous-titre de ce livre. Il est source d’ambiguïtés. Celui-ci peut susciter de l’incompréhension, notamment en France, où la réussite est souvent associée aux richesses matérielles. Il y aurait beaucoup à écrire sur la notion de réussite. Qu’est-ce que réussir ? Chacun a sa propre idée sur la question. Nous avons tous eu un proche qui, dans notre jeunesse, nous a seriné qu’il ne fallait pas confondre réussir dans la vie et réussir sa vie. J’ai toujours éprouvé un peu de difficulté à accepter la nuance entre ces deux propositions. Tout dépend de l’endroit d’où l’on part, de son milieu social, de son éducation, de l’exemple des aines.
Lorsque l’on démarre dans la vie avec tous les atouts, il est plus facile de la réussir, comme l’aurait dit La Palice. Et dans un univers où le travail est le grand ordonnateur de la vie sociale, qu’on le regrette ou non,
il existe forcément un lien entre réussir sa vie professionnelle et réussir sa vie.
La première peut permettre de s’accomplir, de réaliser des projets, de poursuivre des rêves, qui nourrissent forcément la seconde. Je n’irai pas plus loin dans l’approfondissement de cette théorie car je ne suis ni philosophe ni sociologue, ni psy. Je suis un jeune entrepreneur, dirigeant une société que j’ai créée et qui opère dans ce qu’il est convenu d’appeler « les nouvelles technologies ».
J’en devine qui font déjà la moue : encore une success story d’un petit génie des mathématiques, diplômé de polytechnique ou du MIT, né avec une petite cuillère en argent dans la bouche, à qui papa ou tonton, aux carnets d’adresses bien remplis, ont mis le pied à l’étrier en le présentant à leurs amis banquiers ou investisseurs. Il se trouve que je n’appartiens pas à cette catégorie.
Lorsque j’ai créé mon entreprise, voici plus de dix ans, je n’avais ni diplômes, ni argent, ni relations.
Dans un certain nombre de secteurs, ce dénuement n’empêche pas d’entreprendre.
Dans les industries de haute technologie, c’est plus problématique. Ce sont des sujets complexes pour lesquels il faut maîtriser des techniques sophistiquées. On opère sur des marchés très concurrentiels, il faut beaucoup d’argent pour se développer et investir dans la recherche. Le défi n’est donc pas des moindres.
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