Derrière l’objectif de Marie-Laure Bigand. Voici le résumé du roman, les avis des lecteurs, la biographie de l’auteur ainsi que l’accès direct à son livre.
Marie-Laure Bigand aime la nature et a choisi de vivre dans un petit village du Vexin en Val d’Oise. Elle écrit depuis l’adolescence. Elle ne tenait pas de journal intime, mais noircissait des pages et des pages que, bien souvent, elle ne conservait pas. Ce qu’elle écrivait ne concernait qu’elle, mais l’envie d’écrire était déjà bien présente.
Comme elle le dit très bien: « J’inventais toujours des histoires. Je vivais ma vie de tous les jours, et une autre, plus aventureuse, dans mon seul imaginaire. »
Et puis, un jour, elle se lance dans l’écriture d’un premier roman, et là, le déclic se produit. Créer des personnages, leur inventer une vie, vivre à leurs côtés durant des mois était finalement ce qui trottait depuis longtemps dans un petit coin de sa tête.
Depuis, elle a écrit plusieurs romans, et même si c’est là sa préférence, elle continue à rédiger des impressions, des histoires courtes, des nouvelles, et des contes pour la jeunesse.
Ses héroïnes sont plus vraies que nature et très contemporaines. Les destins de ses héroïnes sont marqués par leur volonté d’exister autrement, mêlant intrigues, rencontres inattendues, et tout ce qui constitue la vie, dont l’amour, élément essentiel dans la quête de soi…
Dans son nouveau roman, Derrière l’objectif, Marie-Laure Bigand nous invite à suivre les destins sentimentaux de plusieurs hommes et femmes d’aujourd’hui. Tout en nuances, elle zoome sur des histoires de cœur via une galerie de portraits croisés aussi fragiles que sincères. Et la magie opère, à mi-chemin entre notre imaginaire et notre propre chemin affectif.
Une belle évasion !
Texte de quatrième de couverture de l’ouvrage Derrière l’objectif
Lise, récemment divorcée, fait le vœu de ne jamais plus aimer. Elle se consacre désormais entièrement à son travail de photographe et décrète qu’elle ne vivra plus de relations affectives qu’au travers de son appareil photo, et des couples qu’elle surprend et dont elle aime imaginer l’histoire. Son amie de toujours, Aude, essaie quant à elle d’oublier sa lointaine aventure avec Karl pour se consacrer pleinement à son salon de thé et à sa famille.
Extrait :
Comme toujours lorsque Lise sortait de la chambre dans laquelle séjournait sa mère, elle appuya un court instant son front contre la porte pour maîtriser ce léger tremblement qui la cueillait à chacune de ses visites. C’était si difficile d’assister, en spectatrice, au déclin de sa propre mère. Même si Lise s’efforçait de venir régulièrement, elle sentait bien que plus le temps passait, plus elle espaçait ces rendez-vous devenus un véritable supplice. Entendre sa mère lui dire : « Madame ! », « Que faites-vous dans ma chambre ? », « Qu’est-ce que vous voulez ? » ; se heurter à son regard parfois dur, parfois absent – sans compter les jours où elle fixait obstinément le mur sans jamais tourner la tête vers sa fille. À chaque fois, cela plongeait Lise dans le désarroi. Avec patience elle lui répétait qu’elle était sa fille unique et qu’elle l’aimait. Elle avait beau ponctuer chacune de ses phrases de « Maman », « Ma petite maman », « Ma maman que j’aime », rien ne semblait plus désormais atteindre le cerveau embrouillé de la vieille dame.
Lise signala son départ au bureau du personnel soignant. Anna, l’auxiliaire de vie, vint à elle et la gratifia d’un doux sourire. Lise calait ses visites et ses appels téléphoniques sur les permanences de la jeune femme, dont elle appréciait l’empathie et la délicatesse. Elle détestait avoir le sentiment d’être jugée par certaines personnes : une sensation désagréable qui la renvoyait alors à la culpabilité de ne pas être plus présente auprès de sa mère…
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