Deaken par Matthieu Biasotto, extrait et avis

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Deaken par Matthieu Biasotto. Voici le résumé et l’extrait de l’histoire, les avis des lecteurs ainsi que quelques mots concernant l’auteur.

Deaken, découvrez le résumé ainsi que l’extrait de l’histoire, les votes et avis des lecteurs ainsi que l’accès direct au livre numérique ou broché de Matthieu Biasotto.

Quelques mots de l’auteur :

Auteur indépendant depuis 2014, édité depuis peu de manière « traditionnelle », j’ai fait le choix d’être libre et de vivre de ma plume.

Mon style se veut accessible, parfois rude, souvent existentiel. Je partage ma vie entre peinture et écriture, deux modes d’expression qui se complètent, finalement.

Si les couleurs m’offrent un plaisir instantané, mes textes sont un moyen de me connecter au monde. Un moyen d’entrer dans les vies, dans les cœurs tout en m’amusant comme un enfant. Je crois que cette vie d’artiste me colle à la peau, et je trouve qu’il n’y a pas de métier plus beau.

Voici le résumé et l’extrait de Deaken, que l’on peut classer dans la catégorie : romance.

Deaken

Deaken, le résumé :

Il est des nuits compliquées, des matins plus difficiles que d’autres. De retour du cimetière où repose sa mère, June est aussi fatiguée que perturbée. Encore hantée par les incendies qui ont ravagé l’Australie, cette jeune vétérinaire a plus que jamais besoin d’une bonne douche avant de se remettre au travail, histoire d’oublier ses soucis.

Mais alors qu’elle quitte sa salle de bains, June tombe sur un problème de taille, et il mesure presque deux mètres. Un inconnu sorti de nulle part, à la carrure d’un All Black, qui lui prépare le petit déjeuner et semble la connaître. Bien la connaître, très bien même… puisqu’il prétend être l’homme de sa vie.

Le hic ? C’est que June n’a jamais croisé ce regard vert auparavant, elle est convaincue d’être célibataire depuis au moins un an. L’histoire paraît folle, la jeune femme ignore tout de cet intrus, jusqu’à son nom : Deaken.

Deaken, l’extrait :

La terre noire et fumante se consume à mes pieds, j’ai du mal à réaliser l’ampleur de la catastrophe. Tout est orange et noir. Tout est suffocant, dangereux. Prise dans une étuve, je cours entre les troncs calcinés, terrifiée comme les silhouettes fuyant l’immense brasier. Je devrais en faire autant, l’air est irrespirable, dans le ciel ocre, le soleil peine à percer, ça ressemble à la fin du monde, même les pompiers ont battu en retraite. Pourtant, les pâles d’un hélicoptère couvrent par moment le grondement infernal des flammes nourries par un vent dévastateur.

À travers la fumée, la pauvre toiture est couverte de flammèches insatiables qui se délectent de mon impuissance. De chez moi, il ne reste qu’un squelette immolé, des poutres rongées par une nouvelle flambée. Un vulgaire masque de fortune sur mon visage, je tente malgré les étincelles et les escarbilles de sauver ce qu’il reste dans les cendres brûlantes. Mouvements précipités, tentative déraisonnable, je suis aux aguets, effrayée par ma peau susceptible de brûler, à la recherche des deux choses auxquelles je tiens plus que tout. Le foulard orange de ma mère, cette étoffe tissée par un grand couturier, dernier témoin des jours heureux de mon enfance, et un collier bleu : hélas, ce cauchemar ne m’autorise à récupérer que ce dernier.

Accès direct au livre :

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