Chimères par Laurent Loison. Voici le résumé de l’histoire, les votes et avis des lecteurs ainsi que la biographie de l’auteur.
Né dans le Val d’Oise en 1968, l’auteur a grandi dans les traditions paysannes fondées sur le
travail et la famille.
Sa carrière éclectique fait de lui un homme aimant profondément la vie et ses ressources
inépuisables.
Créateur à tout juste 25 ans de ce qui sera le leader de la traduction technique en France –
A.R.T international – il quitte ses responsabilités en 2005 pour découvrir le Grand Ouest
Américain.
De retour en France, il se consacre à la création d’une société de services à la personne, mais
réserve une grande part de son temps à l’écriture, sa passion de toujours, rédigeant ainsi
plusieurs ouvrages.
Il aime insuffler à ses personnages une multitude d’émotions et de sentiments
Chimères, le résumé:
Des femmes torturées et violées abandonnées dans les forêts de l’hexagone, avec pour consigne de contacter la presse.
Quel fil conducteur, quel point commun les relie ?
Justine et Jéremy, deux jeunes journalistes que rien n’aurait pu réunir vont jouer aux apprentis détectives.
Au fil des témoignages éprouvants des victimes, se dessine le contour cauchemardesque de l’âme du criminel.
Mais l’arbre ne cache-t-il pas la forêt ?
Extrait:
Je me réveille en sursaut, une grimace tordant mon visage.
J’ai mal ! Tellement mal.
II me faut quelques secondes pour reprendre mes esprits.
Et je me souviens.
Brutalement.
Ma poitrine se serre et la panique me submerge. Je ne peux plus respirer.
Mon dieu, j’étouffe,je suffoque ! Respire, putain, respire. MAIS RESPIRE BORDEL !
J’essaie de me mettre des claques mentales pour me reprendre et ne pas céder à la terreur qui
m’assaille. Mais je n’y arrive pas ! Je ne peux pas !
Et soudain,je comprends.
J’ai un truc enfoncé dans la bouche. Et si je tousse,je vais crever.
Le nez, il faut que je respire par le nez. Je me répété cette litanie comme une comptine
rassurante. Enfin, j’arrive å inspirer de l’air et å apaiser les battements de mon cour. Je
m’oxygène un maximum et parviens finalement à faire appel à ma raison.
Je me concentre, tentant de faire un état des lieux. La douleur vient principalement de mes
épaules et des bras, des mains. Je n’arrive pas bouger un doigt. Je comprends qu’il a dû serrer très
fort. Les liens qui m’entravent la peau. Mon sang ne circule plus. Logique. Une logique rassurante
à laquelle je me raccroche, m’empêchant de perdre à nouveau la tété.
J’ai tellement peur.
Cette fichue terreur, insidieuse et sournoise est là,juste là, s’enroulant autour de moi comme un
serpent prêt å se détendre pour mordre. Quoi qu’il me fasse, ce sera nécessairement horrible. Je
presse mes paupières, essayant de chasser en vain les images terribles qui me passent par la tète.