Canicule par Jane Harper. Voici le résumé et l’extrait du roman, les votes et avis des lecteurs ainsi que l’accès direct à l’ouvrage.
Canicule, découvrez le roman qui a obtenu le Prix des lecteurs, catégorie Polar en 2018.
Journaliste, Jane Harper travaille depuis treize ans pour la presse écrite, en Australie et au Royaume-Uni. Elle vit à Melbourne. Canicule est son premier roman. Ses droits ont été vendus dans plus de 20 pays, et il est en cours d’adaptation pour le cinéma.
Découvrez ce qui a été écrit dans la presse au sujet de Canicule ainsi que le résumé, l’extrait, les votes et avis des lecteurs.
Ce qu’ils en pensent :
Thriller au suspense psychologique torride, Canicule nous enlise dans une communauté à la mentalité aussi aride que la sécheresse qui l’accable. François Lestavel, Paris Match.
C’est toute une ambiance, mélange de western et de roman d’initiation, que Jane Harper livre avec doigté. Marianne Payot, L’Express Styles.
Canicule, le résumé :
Kiewarra. Petite communauté rurale du sud-est de l’Australie. Écrasée par le soleil, terrassée par une sécheresse sans précédent. Son bétail émacié. Ses fermiers désespérés. Désespérés au point de tuer femme et enfant, et de retourner l’arme contre soi-même ?
C’est ce qui est arrivé à Luke Hadler, et Aaron Falk, son ami d’enfance, n’a aucune raison d’en douter. S’il n’y avait pas ces quelques mots reçus par la poste : Luke a menti. Tu as menti. Sois présent aux funérailles… Les blessures de son départ précipité de Kiewarra sont encore à vif, mais Aaron a une dette, et quelqu’un a décidé que le moment est venu de la payer.
Canicule, l’extrait :
Debout devant la portière de sa voiture, Falk luttait contre l’envie de s’asseoir au volant et de ficher le camp. La plupart des personnes ayant assisté à la cérémonie funèbre étaient déjà en route vers le lieu de la veillée, non loin de là.
Falk se tourna vers la voix et se surprit à sourire.
– Gretchen, dit-il.
La femme le serra dans ses bras et pressa son front contre son épaule. Il posa son menton sur sa tête blonde et ils demeurèrent ainsi une longue minute, se balançant doucement d’avant en arrière.
– Oh, mon Dieu, comme je suis contente de te voir ici, fit-elle d’une voix assourdie par sa chemise.
– Comment vas-tu ? demanda-t-il quand elle rompit leur étreinte.
Gretchen Schoner haussa les épaules et ôta ses lunettes de soleil bon marché, laissant apparaître des yeux rougis.
– Pas bien. Mal, en réalité. Et toi ?
– Pareil.
– En tout cas, tu n’as pas changé d’un poil, dit-elle, parvenant à esquisser un pâle sourire. Tu cultives toujours ton look albinos, à ce que je vois.
– Toi non plus, tu n’as guère changé. Elle eut un petit reniflement sceptique, mais sourit plus franchement.
– En vingt ans ? À d’autres.
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