Bien plus forte que toi ! par Emma Green. Voici le résumé et l’extrait du livre, les votes et avis des lecteurs ainsi que l’accès direct au roman.
Bien plus forte que toi ! Il aime quand rien ne dépasse. Elle ne rentre dans aucune case.
Derrière le pseudonyme Emma Green se cachent en réalité deux auteures, deux belles plumes qui ont développé très tôt le goût d’inventer des histoires d’amour et d’aventures, passionnelles et passionnées.
Des milliers de lectrices sont conquises et suivent Emma M.Green. Cela est certainement dû en grande partie au fait que les personnages sont toujours bien travaillés (même les secondaires) et qu’il est par conséquent facile de s’identifier à ces derniers.
Vous vous posez peut-être cette question: que lire? Et bien voici une suggestion qui pourrait vous plaire.
Bien plus forte que toi, le résumé :
C’est l’histoire d’un avocat arrogant prêt à défendre une cause désespérée pour redorer son image.
Et celle d’une mannequin plus size qui ne veut ni pitié ni charité, mais qui se fourre toujours dans de sales draps – surtout s’il y a un mec charmant dedans.
Cette fois, pour sauver son premier rôle dans une série télé, Willa Larsson va vraiment avoir besoin de Rio Delacroix, cet immense enfoiré qui la regarde en long, en large et surtout de travers. Il faut dire qu’elle ne passe pas inaperçue, avec sa taille 50, sa beauté extraordinaire, son hypersensibilité et sa repartie cinglante.
Rio et Willa n’ont rien à faire ensemble. Mais déjà ils se désirent, déjà ils se détestent et surtout, ils se défient.
Elle n’est pas du tout son genre, mais elle n’a pas besoin de ça : elle est forte, bien plus forte que lui.
L’extrait :
À peine arrivée dans la salle de débarquement où les passagers attendent leurs bagages, je retrouve l’avocat au costard noir et visage arrogant qui vient se planter devant moi. Son air triomphant ne me dit rien de bon.
– Souriez un peu, personne ne portera plainte contre vous aujourd’hui.
– Je. N’ai. Rien. Fait ! lâché-je en détachant chaque syllabe.
– C’est votre façon de me dire merci ?
– Je suis épuisée par cette journée, vous n’avez pas idée. Vous ne voulez pas me foutre la paix ?
– Je pourrais, mais je suis coincé ici et je m’ennuie. Ah oui, et en échange de mes services de médiateur et contre la promesse de pas ébruiter l’affaire, la compagnie m’offre en bonus une chambre d’hôtel jusqu’à ce que les vols reprennent. Je n’ai pas tout perdu…
Je secoue la tête, médusée par tout ce qui sort de sa bouche ourlée et tellement séduisante.
– Gagner, vous adorez ça, non ? C’est votre raison de vivre ?
– C’est mon métier.
– Dans mon top 5 des professions que je déteste le plus au monde, il y a agent immobilier, dentiste, banquier, nutritionniste et avocat. Loin devant tous les autres.
– Maître Rio Delacroix, enchanté, résonne sa voix grave.
Il s’amuse avec moi et c’est parfaitement horripilant.
– Comme c’est un peu grâce à vous que j’ai obtenu ce superbe appart-hôtel tout près de l’aéroport, je vous propose de partager. Milla, c’est ça ?
– C’est honnêtement la pire approche de drague que j’aie jamais entendue. Merci pour la négociation dans l’avion mais non merci pour le reste. Et c’est Willa.
Il lève ses mains de chaque côté de sa tête, en signe de repli. Enfermés dans son costard griffé, ses épaules me paraissent plus larges et ses bras, plus musclés qu’une heure plus tôt.
Si seulement ce type était un peu plus désagréable à regarder…
– Et comment vous connaissez mon prénom, d’ailleurs ?
– Vous vous appelez Milla ?
– Non.
– Donc je ne le connaissais pas, sourit l’avocat.
– À une lettre près, c’était le bon.
– Il m’arrive de lire des magazines, Willa Larsson.
À l’entendre prononcer mon nom en entier, un petit trou de rien du tout se creuse dans mon estomac.
– Bref, aucun problème si vous préférez vous chercher une chambre minable et hors de prix en pleine tempête de neige, reprend-il. Et en même temps que ces centaines de gens qui ont déjà récupéré leur valise et se dirigent vers la sortie. Faites comme vous voulez.
– Vous avez vraiment réponse à tout, hein ? Mais ça ne suffit pas toujours d’être beau, dans la vie. Il faudrait aussi voir à être un peu moins insupportable.
– Vous ne me connaissez pas, Willa. Et je pense que sur ce terrain-là vous et moi, on se vaut largement.
– Vous commencez à me chauffer… grommelé-je.
– Vous m’en voyez ravi.
– Je ne voulais pas dire « chauffer » dans ce sens-là !
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