Beauté volée par Julia Sykes. Découvrez le résumé et l’extrait du roman, les votes et avis des lecteurs ainsi que l’accès direct au livre numérique ou broché.
Beauté volée, découvrez un large extrait du roman, mais pour commencer, voici son résumé.
Beauté volée, le résumé :
Valentina me déteste autant que je la méprise. Cela ne m’a pas empêché de la kidnapper, de la voler pour la garder pour moi.
Au fil des années qui nous ont séparés, la haine a grandi dans mon cœur. La fille que j’aimais autrefois est désormais devenue une femme, et elle croit appartenir à quelqu’un d’autre.
En tant que narcotrafiquant réputé comme étant le plus sadique de la côte Ouest, j’aime le pouvoir et le contrôle. Son attitude de défi me tente et me tourmente, et je ne me lasserai jamais d’élaborer des punitions perverses pour la faire obéir. Elle ne peut pas échapper à mon toucher cruel et à ma discipline impitoyable.
Personne ne me la prendra. Je tuerai quiconque essaiera.
Valentina était censée devenir mienne. Rien ne m’empêchera de la posséder, corps et âme.
Beauté volée, l’extrait :
Lors de ses funérailles, je n’ai pas versé une seule larme. Je n’en avais aucune à offrir à Antonio Moreno. J’ai fait de mon mieux pour feindre une expression peinée, mais en réalité, j’étais surtout soulagée. Je ne tremblerais plus jamais à l’apparition de son ombre.
Il est certain que je n’avais plus à me préoccuper de lui désormais. Pas allongé dans son cercueil comme il l’était, les yeux fermés, mais sa mâchoire solide toujours aussi sévère. Malgré l’expression austère sur son visage mort, je me rendis compte pour la toute première fois que mon père était en réalité petit. Même s’il faisait quinze centimètres de plus que moi, je n’avais que quatorze ans et j’étais encore en pleine croissance.
C’était étrange d’observer son cercueil et de prendre soudain conscience qu’il n’avait jamais été aussi immense que je l’avais cru. C ‘en était presque drôle.
Je pinçais les lèvres pour m’empêcher de sourire. Je ne devais pas sourire. Même si je ne ressentais pas le moindre amour pour mon père distant et intimidant, ma grand-mère me fouetterait pour m’être moquée d’un mort. Elle le ferait par amour, mais elle me fouetterait tout de même. Abuela me punissait rarement, mais elle m’avait élevée afin que je devienne une fille gentille et honnête, et je ne lui ferais pas faux bond — et surtout pas devant tous ces inconnus effrayants qui assistaient aux funérailles de mon père.
La main d’Andrés couvrit la mienne pour me montrer discrètement son soutien. Je jetai un œil à mon frère, assis à côté de moi sur le banc de l’église. Techniquement, il était peut-être seulement mon demi-frère, mais c’était la personne dont j’étais la plus proche au monde. Nous partagions un père, ainsi qu’une opinion commune de lui : c’était un homme insensible et impitoyable.
Quand le regard chocolat d’Andrés croisa le mien, je vis le soulagement briller dans ses yeux. Je n’étais pas la seule à qui mon père n’allait pas manquer. Je serrai la main de mon frère et me permis un petit sourire à son intention. Les gens interpréteraient cela comme une sœur qui réconforte son frère ainé, mais en réalité, nous partagions un moment de joie. Nous étions enfin libres.
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