Bad Blood par John Carreyrou, version française. Voici le résumé et l’extrait de l’ouvrage ainsi que les votes des lecteurs.
Bad Blood par John Carreyrou, voici la version traduite en français de ce best-seller.
Ce livre nous raconte l’histoire captivante du plus gros scandale industrie depuis Enron, à travers un récit édifiant tissé autour de promesses imprudentes et de l’ivresse financière de la Silicon Valley.
Bad Blood, le résumé :
En 2015, la fondatrice et CEO de Theranos, Elizabeth Holmes, était perçue comme un Steve Jobs au féminin : sa start-up promettait de révolutionner le secteur médical grâce à une machine qui permettrait de réaliser des analyses de sang plus facilement et plus rapidement.
Theranos était évalué à 9 milliards de dollars lors de son ultime levée de fonds, à l’issue de laquelle Holmes elle-même pesait quelques 4,5 milliards de dollars. Un seul petit détail venait assombrir le tableau : la technologie Theranos ne fonctionnait pas.
Pendant des années, Holmes a menti à ses investisseurs et à ses partenaires commerciaux. Afin de dissimuler les défauts et les limites de ses machines, Theranos réalisait la majeure partie de ses analyses sur des appareils achetés dans le commerce, dans le plus grand secret.
Pendant ce temps-là, Holmes entretenait dans l’entreprise une atmosphère de travail toxique, et régulièrement les employés de Theranos voyaient leurs collègues renvoyés du jour au lendemain pour avoir fait part de leurs doutes à la direction.
Cette imposture allait produire un peu moins d’un million de faux résultats d’analyse, certains mettant sérieusement en péril la santé de patients.
Bad Blood, l’extrait :
Elizabeth lui avait demandé de lui préparer des projections financières qu’elle pourrait présenter aux investisseurs potentiels. Les premiers chiffres qu’il avait sortis ne lui convenaient pas. II les avait donc revus la hausse. II n’était pas trop l’aise avec ses nouvelles projections, mais il se disait qu’elles n’étaient pas non plus complètement improbables.
Dans le meilleur scénario possible, elles se concrétiseraient, même. Et puis les spécialistes du capital-risque que les start-up débauchaient pour trouver des actionnaires savaient bien que les fondateurs de ces dernières surévaluaient ces prédictions. ça faisait partie du jeu.
Ils avaient même une expression pour l’illustrer : le prévisionnel en crosse de hockey.
C’était toujours à peu près la même courbe, qui stagnait quelques années avant d’augmenter d’un coup, comme par magie, en ligne droite.
Ce livre a été édité aux éditions Larousse et vous pouvez vous le procurer, si vous le désirez, auprès de votre librairie préférée.