Au nom des pères par Mathieu Tazo. Voici le résumé et l’extrait du roman, les votes et avis des lecteurs ainsi que quelques mots sur l’auteur.
Au nom des pères, le roman déroule une histoire d’amitié entre trois jeunes résistants français et remonte le fil de l’histoire jusqu’à leurs pères, soldats de la Première Guerre mondiale, pour tisser la filiation des haines et amitiés franco-allemandes.
Mathieu Tazo est un écrivain français, né en 1977 à Toulon. Il a vécu en Provence, à Paris, à Londres et vit maintenant à New York. Après seulement trois romans, il s’est déjà fait sa place dans le monde la littérature française.
En 2014, il a publié son premier roman « La dynamique des fluides », aux éditions Daphnis et Chloé, primé au Prix Tangente des Lycéens 2017.
Son deuxième roman, « Un caillou dans la chaussure », est paru en 2015 (éditions Daphnis et Chloé).
Publié en 2019, « Au nom des pères » est son troisième roman.
Au nom des pères, résumé et extrait :
Novembre 1942. Marseille.
— Mademoiselle Rose, vous seule pouvez me dire comment est mort mon fils. Vous y étiez, vous, sur cette place de malheur. Vous pourriez reconnaître les visages.
Rose est déterminée, jeune, tenace, ingénue et jolie. Elle cherche son amant. Et ne reconnaît pas les visages. Elle est témoin d’un crime : un résistant français et un officier allemand se sont battus au couteau.
Qui a voulu tuer qui ? Personne ne le sait et Rose a retrouvé son amant mort.
Face à l’enquête menée à charge par une police sous influence et alors que le bruit des bottes allemandes retentit dans Marseille, Rose va dérouler le fil des événements qui ont conduit à cette bagarre mortelle pour remonter l’histoire des enfants et de leurs pères et révéler un épisode longtemps resté tabou de la Première Guerre mondiale.
***
Passés dix ans, les trois garçons se déclarèrent les maîtres du bout de route qui
serpentait devant l’Évidence. Ils jouaient au ballon sans laisser la nuit interrompre
leurs parties et vivaient au rythme des exploits de l’Olympique de Marseille qui
gagna la Coupe de France en 1927.
Les joueurs défilèrent dans la ville avec le trophée de vainqueur, les copains suivirent le cortège en courant, les mères pensèrent les avoir perdus pour toujours dans cette foule. Plus grands, ils seraient footballeurs.
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