À jamais plus de cinq cents mètres par Jessica Hailey. Découvrez le résumé du roman, un extrait, les votes et avis ainsi que l’accès direct au livre.
À jamais plus de cinq cents mètres, un roman signé Jessica Hailey. Rapidement, en lisant ce livre, vous serez confronté à : Un amour puissant, envoûtant… interdit…
On vous invite maintenant à lire le résumé et l’extrait du livre. Vous retrouverez également en fin d’article l’accès direct au roman.
À jamais plus de cinq cents mètres, le résumé :
Eliza est une éternelle optimiste. Malgré le décès de son père et le douloureux chagrin qui en a suivi, elle a su garder la tête haute. Lorsque sa mère lui annonce qu’elle a refait sa vie et lui propose d’emménager chez son compagnon Stefen, un veuf riche et adorable, Eliza y voit, là, une occasion en or afin de changer d’air et profiter de son année sabbatique avant son retour à l’Université.
Une nouvelle vie. Une nouvelle maison. Une nouvelle famille. Et surtout, une nouvelle ombre au tableau. Liam, un demi-frère aussi ténébreux qu’envoûtant… enfermé 24h/24 dans cette immense villa, un bracelet électronique à la cheville…
À jamais plus de cinq cents mètres, l’extrait :
Papa a dû répondre à nos prières, car nous bouclons les derniers paquets alors que le camion se gare devant la maison. Hier, nous avons passé la soirée à faire nos adieux à cet endroit. Ce dernier renferme mes plus beaux souvenirs d’enfance, mais je suis fin prête à changer d’air.
Le destin m’appelle ailleurs, j’y vais la tête haute. Ce que j’ai accompli ici, dans ce quartier modeste de Portland, restera à jamais gravé dans ma mémoire. Même si je quitte ce lieu, les sentiments qui bercent ces murs ne me déserteront pas. Ils sont là, bien au chaud dans le creux de ma poitrine. Et puis, si jamais je sombre dans la nostalgie, j’aurai toujours mes albums photos.
– Stefen !
Maman hurle en se jetant dans les bras de son copain. À ses yeux, c’est un jour très émotif. Non seulement ma mère laisse derrière elle notre « chez nous », mais elle recommence à zéro. Une nouvelle vie, un nouveau départ. Voilà ce que le vingt-deux septembre représentera à jamais dans sa mémoire.
Cette matinée, plutôt ensoleillée pour un début de journée si près de l’automne, signe le commencement d’un second chemin qui se trace devant elle. Et tout cela, nous le devons à Stefen. Après l’avoir enlacée, il s’avance vers moi.
Fidèle à son habitude, ses cheveux grisonnants sont impeccablement domptés par du gel, et sa chemise blanche n’arbore pas un seul pli, mis à part sur son bras gauche, là où ma mère a déversé un torrent de larmes.
Dans un geste à mi-chemin entre la familiarité et la gêne, il pose une main sur mon épaule.
– Tu es prête, Eliza ?
Je fais volte-face pour jeter un dernier coup d’oeil à la devanture bleue et jaune de mon foyer. Même si j’ai toujours détesté cette couleur, elle va tout de même me manquer. Ça me fait bizarre… si bizarre. Pourtant, tout au fond de moi, je sais qu’il s’agit de la meilleure décision que Maman et moi n’ayons jamais prise depuis que nous sommes seules.