Jean-Michel Guenassia a fait des études de droit à Paris et, de 1974 à 1980, il a été avocat à la Cour d’Appel de Paris, au sein de laquelle il s’est occupé essentiellement de droit pénal et de droit commercial.
Il a ensuite travaillé en tant que scénariste sur plusieurs longs métrages et sur de nombreux scénarii pour la télévision, sous son nom ou divers pseudonymes. En 1986, son polar Pour Cent Millions est accepté par Liana Lévi; il obtiendra le prix du roman policier, après quoi, il sera adapté au cinéma. À partir de 2002, il travaille à mi-temps comme consultant en droit et consacre le reste de son temps à l’écriture du Club des incorrigibles optimistes, un roman d’environ 800 pages, qu’il a écrit entre mai 2002 et décembre 2008, et qui a obtenu le Prix Goncourt des Lycéens en 2009.
L’histoire:
Michel Marini avait douze ans en 1959. C’était l’époque du rock’n’roll et de la guerre d’Algérie. Lui, il était photographe amateur, lecteur compulsif et joueur de baby-foot au Balto de Denfert-Rochereau. Dans l’arrière-salle du bistrot, il a rencontré Igor, Léonid, Sacha, Imré et les autres.
Ces hommes avaient passé le Rideau de Fer pour sauver leur peau. Ils avaient abandonné leurs amours, leur famille, trahi leurs idéaux, et tout ce qu’ils étaient. Ils s’étaient retrouvés à Paris dans ce club d’échecs d’arrière-salle que fréquentaient aussi Kessel et Sartre. Et ils étaient liés par un terrible secret que Michel finirait par découvrir. Cette rencontre bouleversa définitivement la vie du jeune garçon. Parce qu’ils étaient tous d’incorrigibles optimistes.
Portrait de génération, reconstitution minutieuse d’une époque, chronique douce-amère d’une adolescence : Jean-Michel Guenassia réussit un premier roman étonnant tant par l’ampleur du projet que par l’authenticité qui souffle sur ces pages, à découvrir en visitant: Le Club des incorrigibles optimistes de Jean-Michel Guenassia